Quevilly, de solides arguments

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COUPE DE FRANCE - Le Petit Poucet présente de solides arguments pour la finale, samedi.

C'est l'histoire du pot de terre contre le pot de fer. Un conte qui va connaître son dénouement, samedi soir (20h40), au Stade de France. Le monde amateur rêve d'une happy end pour le Petit Poucet qui affronte l'ogre lyonnais. Poussés par plus de 27.000 supporters, les amateurs vont tenter un nouvel exploit. Mais quelles sont leurs armes pour ce dernier match ? Europe1.fr liste pour vous les qualités de cette équipe.

La fougue du Petit Poucet. Quevilly jouera samedi soir son huitième et dernier match dans la compétition. Après leurs exploits contre Marseille en quarts (3-2 a.p.) et contre Rennes en demi-finale (2-1), les footballeurs normands seront attendus. Si a priori le match est déséquilibré sur le papier, on peut compter sur les joueurs de Régis Brouard pour se jeter comme des morts de faim sur chaque ballon. Quitte à finir sur une moitié de jambe, à renter aux vestiaires perclus de crampes, les Jaune et Noir ne lâcheront rien.

Une attaque canon. Ils l'ont montré à plusieurs reprises dans les tours précédents, ils ont des solides arguments devant. A l'image d'Anthony Laup qui a inscrit le but victorieux contre Rennes, l'attaque quevillaise est plutôt efficace. Le capitaine Colinet couvre beaucoup de terrain et n'est pas maladroit devant les buts. Il y a aussi le "feu-follet", Karim Herouat, lui aussi buteur contre Rennes et qui pourrait se révéler un très bon joker en fin de match.  

Quevilly-2

Attention à l'expérience de l'OL. Régis Brouard a supervisé les trois derniers matches de Lyon et se méfie terriblement du septuple champion de France. "C'est une équipe qui ne cherche pas à s'adapter à son adversaire, qui ne change pas de système", a noté le technicien quevillais dans les colonnes de L'Equipe. "Et à la différence de l'OM et de Rennes, des équipes qui vont chercher le porteur du ballon, l'OL défend à l'expérience, en attendant que l'adversaire fasse le mauvais choix". Avec une solide expérience des gros matches, Lyon va faire très attention et essaiera de contenir la fougue des amateurs.

Quevilly-3

La pression sur quelles épaules ? Après sa finale perdue en Coupe de la Ligue, et une troisième place qui semble s'envoler en championnat, Lyon pourrait bien trouver son salut (et une place en Ligue Europa) grâce à cette Coupe de France. Si on rajoute la pression du favori, il y a de fortes chances à parier pour que les Gones soient extrêmement tendues dès l'entame de jeu. Et à Quevilly, on connaît la pression ? "Pourquoi se mettre la pression ?, s'interroge le capitaine Joris Colinet. "Les gens nous attendent sur la générosité, pas sur le résultat. On ne reçoit que des ondes positives". Réponse attendue mais en rappelez-vous la détresse des joueurs de Calais, défaits (2-1) en finale de la même épreuve par Nantes. A 90 (ou 120 ?) minutes du Graal, les joueurs de Quevilly seront peut-être un pétrifiés…