Brandao lance la "révolution" à l'Inter

© Capture d'écran L'Equipe/La Gazetta dello Sport
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REVUE DE PRESSE - Après l'élimination des Milanais, la presse réclame un nouvel entraîneur.

"L'OM réussit l'exploit à Milan", "Héroïques". Battu (2-1) à San Siro mardi soir mais qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions, Marseille a droit aux lauriers de la presse sportive. De l'autre côté des Alpes, la colère prédomine dans les colonnes des journaux italiens. 

"Incroyable Brandao" et "Il Fenomeno"

"Héroïques", titre mardi matin le quotidien L'Equipequi revient largement sur la qualification marseillaise. Louanges pour l'OM et pour les deux héros de la soirée, Brandao et Mandanda. Buteur dans les arrêts de jeu, l'attaquant brésilien a "redonné le goût du succès et une ville peut rêver en grand et oublier la série catastrophique en championnat". L'Equipe souligne également le "mental solide" de l'attaquant marseillais, revenu de loin "après sa mise en examen pour viol" en mars 2011.

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Dans les colonnes du Parisien, c'est le portier phocéen, Steve Mandanda, qui est à l'honneur. "L'OM est qualifié et son capitaine mérite les félicitations". Multipliant les arrêts décisifs pendant toute la rencontre, le portier de l'OM a même suscité l'admiration des supporters italiens. "A la mi-temps, ses arrêts ont été diffusés sur écran géant et les fans de l'Inter n'ont pu s'empêcher de lâcher des exclamations d'admiration". En début de deuxième mi-temps, les 5.000 supporters marseillais présents à Giuseppe Meazza ont accueilli Mandanda en chantant à sa gloire "Il Fenomeno". A cause de son expulsion en fin de match, le gardien marseillais loupera le quart de finale aller. Une absence déjà regrettée par toute la presse.

Mandanda

Deschamps pour remplacer Ranieri ?

Si la France du foot s'est réveillé de bonne humeur mercredi matin, c'était plutôt la gueule de bois, en Italie. "L'inter dehors, mais non !", titre le quotidien de référence, la Gazzetta dello Sport qui dresse un constat désastreux de l'équipe milanaise. "L'élimination ouvre inévitablement une nouvelle ère. Moratti (le président de l'Inter, ndlr) doit chercher une alternative et rénover l'équipe". La presse italienne, qui n'est pas connue pour être tendre, enfonce le couteau dans la plaie. Le quotidien La Repubblica rappelle le bilan de la saison des Nerazzurri : "c'est la première fois depuis 2006 que le club terminera la saison sans remporter le moindre trophée". Déjà éliminé en Coupe d'Italie et à 17 points du leader en championnat, l'Inter a abandonné mardi soir sa dernière chance de soulever une coupe.

Milan

Pour la Gazetta dello Sport, un seul coupable à ce "désastre" : Claudio Ranieri. "Cette élimination a un moins un mérite", écrit le journaliste Valerio Clari. "Moratti n'a désormais plus de scrupule pour changer d'entraîneur et trouver son remplaçant". Quelques noms sont même avancés et surprise, Laurent Blanc et Didier Deschamps sont cités aux côtés de l'ancien coach de Chelsea, André Villas-Boas.

Pour couper court à cette rumeur, le "boss" de l'Inter a immédiatement réagi. "Après une soirée comme ça, je ne me sens pas de prendre des mesures spéciales", a déclaré Moratti au micro de la chaîne Sky, à l'issue du match. Et de conclure : "Ranieri n'a rien à se reprocher, et j'estime que son collègue français Didier Deschamps a été chanceux".