Belgique-Italie : et la Squadra assura !

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PHENOMENAL - C’était LA grosse affiche du premier tour. Le match entre la Belgique et l'Italie (0-2), lundi à Lyon, a tenu toutes ses promesses !

Cela aurait pu être la finale de l'Euro, tant l'affiche était belle. Ce n'était qu'un match de poules, mais quel match ! C'est simple, la Belgique et l'Italie se sont sans aucun doute livré le plus beau combat depuis le début de l'Euro, lundi soir à Lyon. Celui-ci a tourné à l'avantage des Italiens, énormes sur les plans physique, tactique, et même technique. En clair, les Italiens ont fait vivre un enfer aux Diables rouges (vous l’avez ?). Et frappé un grand coup dans le groupe E. Revivez notre Top Lab, un classement non chronologique (et subjectif, évidemment), des moments forts du match, à la sauce Lab Euro.

Le tableau d’affichage

BELGIQUE 0-2 ITALIE (Au Parc OL, Lyon)

  • But de Giaccherini (32e)
  • But de Pellè (90+2)

1. Pellè, plus qu'une contrefaçon ! Avec un nom comme celui-là, on ne peut que briller. Alors qu'on s'inquiétait de l'attaque italienne, dépourvue de stars, le joueur de Southampton a livré un gros gros match, ponctué par un but bien mérité dans le temps additionnel (90+2). Sa volée ? Un modèle d'équilibre et de puissance !

2. Sauce bolognaise. Avant ça ? Qu'il s'en est passé des choses ! À commencer par l'ouverture du score, à la 32e minute. Emanuele Giaccherini peut dire merci à Bonucci et à sa passe décisive ultra-giga-parfaite. Le joueur de Bologne et son 1,67 m ont fait le reste : contrôle du gauche, frappe du droit, et c'est filet ! 

3. L'émotion, ça fait parfois mal. Le but de Giaccherini a littéralement fait exploser le staff de la Squadra. Conte, le nez en sang après avoir célébré le but de manière un peu trop exubérante, n'a pas été épargné.

4. Courtois avait pourtant de grands bras. Pas rassasiés, les Italiens ont continué de mener des assauts répétés dans le camp belge. Si Pellè, seul face au but, catapultait sa tête juste à côté du poteau (36e), c'est bien Courtois qui sortait sa nouvelle tentative, grâce à ses bras dignes de Dhalsim, dans Street fighter. Même chose à la 85e, face à une lourde frappe de Ciro Immobile. Impressionnant, mais pas suffisant.

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© AFP

5. Lukaku laloupé. Un match irrespirable. Car les Belges n'ont pas été en reste côté occasions. Sur une contre-attaque supersonique, Lukaku avait fait le plus dur en s'emmenant le ballon tant bien que mal sur son pied gauche, avant de tenter un piqué (55e). Raté ! À sa sortie, le golgoth belge (1,90 m, 94 kg) a même été sifflé par le public (73e). Sans lui, les Diables rouges ont mis une pression incessante sur Buffon, à en faire éclater un manomètre. Mais ni Origi (82e), ni Fellaini (90e) n'ont pu tromper Gigi Buffon. On connaît la suite.

6. Aux grands matchs les grandes ambiances. Au Parc OL, les supporters des deux camps ont donné de la voix. Et pas qu'un peu. Notamment les Italiens, toujours là quand il s'agit d'entonner le mythique "Fratelli d'Italia".