Euro 2016 - Angleterre-Russie : douche froide pour les Anglais

Harry Kane peut se tenir le visage : les Anglais ont laissé filer la victoire.
Harry Kane peut se tenir le visage : les Anglais ont laissé filer la victoire. © AFP
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ENCORE RATE - Sur fond de violences entre supporters à Marseille, l’Angleterre est passée près de la victoire face à la Russie (1-1), samedi soir au Vélodrome. Berezoutski en a décidé autrement.

Certes, cela ne nous fera pas oublier les graves affrontements entre supporters, avant et après la rencontre. Mais sur le terrain, l'Angleterre ne tient toujours pas sa première victoire pour son premier match dans un Euro. Samedi soir, à Marseille, les Three Lions sont passés tout près du succès face à la Russie. Enfin... jusqu’au temps additionnel et l’égalisation russe (1-1). Revivez notre Top Lab, un classement non chronologique de nos moments forts du match.

Le tableau d'affichage 

ANGLETERRE 1 - 1 RUSSIE (Au Stade Vélodrome, Marseille)

  • But de Dier (73e)
  • But de Vasily Berezoutski (90+2)

1. Nul sur toute la ligne. La tension extrême entre supporters ne s'est pas cantonnée à l'extérieur du stade. Malheureusement. Des affrontements ont eu lieu dans les tribunes, juste après le coup de sifflet final. Des scènes de bagarre qu'on n'aime vraiment pas voir. Plus tôt, l'hymne russe avait été conspué par les supporters anglais

2. La Russie au bout du bout. Les Anglais, qui pensaient avoir fait l'essentiel, sont tombés de haut. La faute à Berezoutski, auteur d'une tête lobée. La trajectoire est télescopique. Direction la lucarne de Joe Hart.

3. Cacahuète au menu. La France a Dimitri Payet, l'Angleterre a Eric Dier ! Le joueur de Tottenham a placé une mine sur coup franc, aux vingt mètres (73e). Bim, sous la barre. Merci, au revoir. Pour une fois, Afinkeev n'a rien pu faire. Mais alors rien du tout.

4. Les Lions étaient pourtant d'attaque. 16 tirs dont 6 cadrés, pour au moins six occasions franches. Sur le terrain, il n'y avait pourtant pas photo. Sterling et Lallana ont longtemps mis le feu à une défense russe étouffée. Mais Akinfeev, solide, a longtemps repoussé l'échéance. Comme sur cette frappe de Rooney aux seize mètres, repoussée sur la barre (71e).