Deux rugbymen fidjiens jugés pour agression sexuelle et violences en état d'ivresse

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avec AFP , modifié à
Les deux ailiers du Stade Français Waisea Nayacalevu et Josaia Raisuqe, ce dernier ayant été licencié en août, comparaissent mardi devant le tribunal correctionnel de Paris, à la suite notamment d'une violente altercation à Paris en juillet.

Deux rugbymen fidjiens du Stade Français, dont l'un a été licencié depuis, sont jugés mercredi à Paris pour violences en état d'ivresse et, pour l'un d'eux, agression sexuelle, après une altercation en juillet près d'une discothèque de la capitale. Les deux ailiers Waisea Nayacalevu, 27 ans, et Josaia Raisuqe, 23 ans, avaient été arrêtés le 23 juillet vers 3 heures du matin dans le XIIIe arrondissement après une altercation. Le procès est prévu à partir de 9 heures devant la 24e chambre du tribunal correctionnel de Paris.

Agression sexuelle. L'une des victimes, une éducatrice spécialisée de 35 ans, avait rapporté à la police que Josaia Raisuqe avait "touché (sa) poitrine de manière brutale". S'en était suivie une altercation entre les deux sportifs et deux amis de la jeune femme, qui affirment avoir alors reçu plusieurs coups de poing. Ils s'étaient vu prescrire deux et trois jours d'incapacité totale de travail (ITT). Les deux rugbymen seront jugés pour violences en état d'ivresse. Josaia Raisuge est également poursuivi pour agression sexuelle.

"Préjudice d'image". Lors d'une confrontation avec les trois victimes le 24 juillet, Josaia Raisuqe, qui fêtait ses 23 ans, "a mis en avant sa forte alcoolémie ce soir-là qui a, selon lui, altéré sa mémoire", avait rapporté une source proche de l'enquête. Les deux joueurs avaient été mis à pied par leur club juste après les faits. Puis Josaia Raisuqe avait été licencié pour faute grave mi-août. Il a depuis rejoint le club de Nevers, qui évolue en Pro D2.  Waisea Nayacalevu, meilleur marqueur d'essais du championnat de France pour la saison 2016-17, avait quant à lui eu un avertissement inscrit dans son dossier. Le club avait alors expliqué avoir pris des sanctions "au regard du préjudice d'image subi par le Stade Français Paris".