Thiago Silva : "Je me fous de ce que peuvent penser les gens"

Thiago Silva
Thiago Silva © Reuters
  • Copié
, modifié à
LIGNE DE DÉFENSE - Le défenseur et capitaine brésilien, très critiqué dans son pays, s’est expliqué sur son caractère (très) émotif.

L’INFO. Drôle d'ambiance au sein de la Seleçao avant d'affronter la Colombie en quart de finale du Mondial, vendredi soir (22h). O'Globo a ainsi révélé que Luis Felipe Scolari s'inquiète de la santé psychologique de ses troupes. Lors du huitième de finale remporté face au Chili, Thiago Silva, défenseur et capitaine, était apparu en pleurs et totalement perdu sur le terrain avant la séance de tirs-aux-buts. Toujours selon plusieurs médias brésiliens, le refus de Thiago Silva de tirer un tir au but a tellement déçu Scolari que ce dernier aurait qualifié le défenseur du PSG de "capitaine indigne". En conférence de presse, le défenseur du PSG s’est expliqué sur ces critiques.

"Je suis un émotif, je m'émeus facilement. C'est naturel, l'émotion chez l'être humain. Mais à aucun moment ça ne m'affecte sur le terrain. Les gens disent des bêtises, que ça peut affecter le rendement. Moi, mon opinion, c'est que non seulement, ça ne pose pas de problème sur terrain, mais qu'au contraire ça m'aide", a-t-il déclaré, avant d’assurer que les critiques ne l’ont aucunement touché. "Je n'ai pas écouté. C'est normal la pression, les commentaires... (…) Je me fous de ce que peuvent penser les gens. Ils ne me connaissent pas, ils ne savent pas qui je suis au quotidien."

C’est ensuite Luiz Felipe Scolari qui est venu prendre la parole pour soutenir officiellement son capitaine. Pour cela, le patron de la sélection brésilienne a fait appel à ses souvenirs de la finale de l’Euro 2004, lorsqu’il dirigeait la sélection portugaise : "J'avais remplacé Figo par Helder Postiga (…) Figo est resté dans le vestiaire. Après les journalistes m'ont reproché le fait que Figo n'était pas avec les autres joueurs mais on a su qu'il était resté devant une image de Notre Dame Fatima en train de prier pour ses partenaires. Chacun a son comportement, il faut respecter les individus".

sur-le-meme-sujet-sujet_scalewidth_460_scalewidth_460

PRESSION - Mondial : le Brésil en plein doute

STATS EXPRESS - Cinq choses à savoir sur Brésil-Colombie