Les Pays-Bas évitent le Brésil

Fer a offert la victoire aux Pays-Bas.
Fer a offert la victoire aux Pays-Bas. © Reuters
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GROUPE B - Après un match pauvre techniquement, les Pays-Bas ont fait la différence en fin de match et termine donc en tête de leur poule (2-0).

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Les données de l’équation étaient simples : celui qui s’imposait finirait en tête de son groupe, et éviterait le Brésil en 8e de finale. Un enjeu qui a semblé tétaniser les 22 acteurs, qui ont offert un match soporifique (2-0). Mais grâce à un petit but de Fer sur coup de pied arrêté, puis à une contre-attaque supersonique de Robben conclut par Depay, ce sont les Pays-Bas qui terminent en tête, avec trois victoires en trois matchs  :

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Le geste technique. On s’ennuyait ferme. Puis Alexis Sanchez, inefficace jusque là, c’est rappelé que la Coupe du monde se joue cette année au Brésil. Et qui dit Brésil dit joga bonito. Esseulé vers le poteau de corner, le Chilien s’est retourné, a fixé son défenseur, puis l’a mystifié d’un amour de petit pont. Dommage que l’attaquant du FC Barcelone, certainement grisé par sa réussite, ait ensuite choisi de frapper en angle fermé plutôt que de servir un copain en retrait…

Le moment où tout a basculé. Le salut des Pays-Bas ne pouvait passer que par un coup de pied arrêté. Après une frappe puissante de Depay détournée en corner, Robben a pris le ballon en coin. Sa frappe enroulée a trouvé la tête de Fer qui, à bout portant, n’a laissé aucune chance à Bravo (1-0, 77e). Un grand moment pour le milieu de terrain de Norwich City, qui a marqué 90 secondes après être entré en jeu, soit le but le plus rapide par un remplaçant lors de cette Coupe du monde.

Le caviar. En l’absence de Robin Van Persie, Arjen Robben portait seul les espoirs offensifs des Oranje. Et ça s’est vu, l’ailier multipliant les actions individuelles. Agaçant, comme il sait l’être. Puis dans les arrêts de jeu, l’attaquant du Bayern Munich a accéléré, déposé toute la défense chilienne, avant d’offrir un caviar à Delay, qui ne s’est pas manqué. Ou comment sauver son match en un coup d'éclat.

La stat qui tue. Entre des Néerlandais recroquevillés derrière en espérant un contre de Robben, et des Chiliens en manque cruel d’imagination, ce match ne restera pas dans les annales du tournoi, et c’est peu de le dire. Un chiffre symbolise mieux que tout la pauvreté des débats : il n’y a eu que cinq frappes cadrées en 90 minutes...

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