Un rendez-vous à ne pas manquer

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Benoît GUERITAS, , modifié à
Fort d'une nouvelle pole position sur la piste de Yeongam, Sebastian Vettel s'est mis dans les meilleures dispositions pour reprendre ce dimanche du terrain à son équipier Mark Webber, leader au championnat du monde. Alors qu'il ne reste que trois courses d'ici la fin de saison, le combat s'annonce acharné entre les trois premiers sur la grille de départ: Vettel, Webber et Alonso...

Fort d'une nouvelle pole position sur la piste de Yeongam, Sebastian Vettel s'est mis dans les meilleures dispositions pour reprendre ce dimanche du terrain à son équipier Mark Webber, leader au championnat du monde. Alors qu'il ne reste que trois courses d'ici la fin de saison, le combat s'annonce acharné entre les trois premiers sur la grille de départ: Vettel, Webber et Alonso... Au pays du matin calme, la caravane de la Formule 1 déboule et... bouscule les habitudes. La quiétude de la petite cité de Yeongam, située à 60 kilomètres de Séoul, est mise à mal par le déferlement des moteurs depuis vendredi matin. Utilisé pour la première fois, le tracé coréen peut nous réserver quelques bonnes surprises dimanche. Compte tenu des incertitudes liées à l'utilisation de la piste en conditions de course - surtout s'il pleut - et surtout grâce à la pole position remportée de main de maître par Sebastian Vettel samedi, au nez et à la barbe de Mark Webber et Fernando Alonso, cette première course en Corée mérite bien un réveil matinal. Toujours en lutte pour le titre mondial, Sebastian Vettel s'est admirablement positionné samedi lors des qualifications. Crédité d'un temps canon de 1'35''585, "Baby Schumi", n'avait pourtant pas idéalement démarré son week end avec un modeste 7e temps vendredi et un catastrophique 16e chrono samedi matin. "Aujourd'hui, je suis très heureux après les difficultés rencontrées lors des libres. Le plus important était de garder son calme et d'attendre le bon moment. C'est chose faite et nous verrons demain comment ça se passe", déclare-t-il en conférence de presse. Attendre le bon moment: une leçon que doivent retenir ses poursuivant immédiats, Mark Webber et Fernando Alonso, deux pilotes aux desseins pour une fois identiques. Webber et Alonso doivent terminer Afin de se donner un maximum de chance et de puissance sur un tracé pourvu d'une longue ligne droite et d'enchaînements à plein régime, Mark Webber a opté pour l'utilisation d'un moteur neuf, son huitième de la saison. En choisissant dès vendredi matin de sacrifier ici son ultime bloc disponible dans son stock, l'Australien pensait pouvoir devancer ses adversaires en qualifications et débuter de la meilleure des manières la course. Lors de la Q3, il ne lui aura manqué que 74 millième pour que son plan fonctionne comme sur des roulettes. Seul Sebastian Vettel lui est passé devant. De son coté, placé en troisième position sur la grille, Fernando Alonso doit s'atteler à disputer une course offensive s'il veut conserver une chance de devenir une troisième fois champion du monde. Attaquer certes, mais en ménageant, une nouvelle fois sa mécanique. Depuis un certain nombre de courses, le pilote de la Scuderia est devenu expert dans la gestion de ses propulseurs: Parmi les cinq prétendants, tous ne finiront peut-être pas la course. Nous devons absolument ne pas en faire partie car nous avons besoin de marquer des points à chaque course." Tout comme Stéfano Domenicali, son patron chez les Rouges: "Nous ne pouvons pas vraiment nous permettre d'avoir des problèmes [de moteurs], sinon ce sera fini." En effet, il s'agit là d'une constante pour les équipes de tête... Maintenant, plus de droit à l'erreur.