Visiblement, Fernand Duchaussoy n'a pas été davantage convaincu que les 60.000 spectateurs du Stade de France par la performance des Bleus, mercredi soir, face à la Croatie (0-0).
"Il y a eu de l'envie, de la maladresse, parfois on voulait trop bien faire, alors qu'un mec comme Rami, lui, ne s'est pas posé de questions", a souligné le boss du football français.
"Laurent (Blanc) sait qu'il y a encore beaucoup de travail, mais on ne perd pas. On ne peut pas se contenter de ça, on ne peut pas dire qu'on ait régalé le public, mais on est sur le chemin." Et le bout du chemin pour Fernand Duchaussoy, ce n'est pas l'Euro 2012 mais le Mondial 2014.
"Un Euro pour apprendre"
"Je pense, et je connais un peu le foot, qu'on aura une excellente équipe en 2014 pour la Coupe du monde à condition qu'on aille à l'Euro 2012, et de faire un bon Euro, pour apprendre", a considéré le président de la FFF. Il a également expliqué que l'équipe de France ne disposait pas "du" joueur. "On n'a pas Platini, pas Zidane, etc. Il faut qu'on progresse par le jeu. Mais, des joueurs, on ne peut pas dire qu'on n'en a pas, on est le premier fournisseur de la Ligue des champions en Europe."
"Il faut à un moment tourner la page"
Concernant Knysna et le fiasco de la dernière Coupe du monde, Fernand Duchaussoy a expliqué être dans une période de deuil. "Le deuil, c'est ne jamais oublier mais aussi donner une chance à l'avenir", a-t-il déclaré. "Il faut à un moment tourner la page, on ne peut pas se "payer" l'Afrique du Sud pendant des années. On a tellement d'atouts pour aller plus loin. Les atouts, ce sont Laurent Blanc, un staff de qualité, nos joueurs, nos jeunes, deux millions de licenciés, tout ce que nous envie tout le monde." Tout ce qui fait donc que la France a une chance de briller lors de la Coupe du monde 2014...