Nantes n'y arrive plus

  • Copié
Administrator User
LIGUE 2 - Nantes s'est incliné face à Guingamp, lundi, lors de l'ultime match de la 14e journée de Ligue 2.

Alors qu'ils avaient la possibilité de revenir sur le podium, les Nantais ont subi une défaite embarrassante, lundi, lors de l'ultime match de la 14e journée de Ligue 2. Guingamp, relégable au coup d'envoi, s'est en effet imposé 2-0 sur le terrain de la Beaujoire.Les secondes et troisièmes réalisations à l'extérieur de Guingamp cette saison ont permis aux Bretons de glaner un précieux succès à Nantes (1-0). Une victoire qui plonge leurs adversaires canaris dans une nouvelle crise sportive. L'ambiance déjà houleuse à la Jonelière cette semaine risque en effet de s'accentuer après cette nouvelle prestation bien pâle. Une semaine après la gifle reçue au Havre (4-0), les Nantais n'ont en effet montré aucune ressource morale devant leur public et se sont fait dominer dans tous les secteurs de jeu par une formation relégable avant cette rencontre. Cela fait désormais quatre matchs que la maison jaune n'a pas pris les trois points qui escortent une victoire.Pourtant, la rencontre aurait pu basculer en leur faveur si le trio arbitral avait correctement fait son travail. Jean-Claude Darcheville, lancé en profondeur aurait dû en effet se voir offrir un penalty lorsque Christian Bassila le déséquilibra dans la surface de réparation (5e). Injustice en partie effacée quelques minutes plus tard avec une position de hors-jeu sifflée à tort par l'assistant de M.Cailleux, alors que c'est le milieu des Canaris Harlington Shereni qui, d'un tacle glissé, avait donné un ballon de but à Gilmar (12e). Pas vraiment froissés par cette erreur d'arbitrage, le Bretons prennent progressivement le dessus sur des Nantais maladroits dans l'entrejeu. Alharbi El Jadeyaoui a même l'occasion d'ouvrir la marque mais la frappe du gauche de l'ancien castelroussin est parfaitement boxée par Lubos Kamenar (15e). Bien organisés, les Guingampais pêchent seulement par manque de spontanéité dans la zone de vérité adverse. Quoi de plus normal pour la pire attaque de Ligue 2 avec seulement huit buts inscrits en treize rencontres. Gilmar enfonce la marqueChristian Bassila fait alors mentir cette statistique en devançant sur un corner d'Alharbi El Jadeyaoui la sortie d'un Lubos Kamenar peu inspiré sur le coup (1-0, 32e). Un joli coup de tête du capitaine de l'En-Avant qui cristalise un peu plus les doutes nantais. D'autant qu'Alharbi El Jadeyaoui, particulièrement en verve ce lundi soir, continue à donner le tournis à la défense jaune et verte. Mais sa percée côté gauche trouve une nouvelle fois les gants du portier local (36e). Et les Nantais dans tout ça ? Rien, le néant total. Complètement asphyxiés par le milieu de terrain adverse, les hommes de Gernot Rohr ne s'en remettent qu'à de timides coups de pieds arrêtés. Le début de la seconde période est tout aussi pauvre malgré les mots employés par le technicien franco-allemand à la pause. Ses changements offensifs ne paient pas plus. Seul Massamba Sambou sur un coup-franc indirect donne quelques sueurs froides aux maigres spectateurs guingampais venus faire le court déplacement (67e).C'est peu surtout face à une équipe de Guingamp redoutable en contre. Gilmar profite d'une touche jouée rapidement sur le côté droit pour inscrire le but du KO d'une tête à bout portant (2-0, 72e). Le match est plié d'autant que ce sont les joueurs de Victor Zvunka qui se créent les dernières occasions de la partie. Mais le gardien slovaque sauve son camp devant Allaoui (78e) puis Basile (82e). La Beaujoire peut alors réserver une bronca d'anthologie à sa formation au coup de sifflet final. Les prochains jours risquent d'être délicats pour les Jaune et Vert complètement absents ce lundi soir mais néanmoins au pied du podium de Ligue 2. La trêve internationale qui se profile arrive alors à point nommé pour faire le point et comprendre les maux qui rongent les Nantais actuellement. Guingamp met fin quant à lui à une série de dix matchs sans victoire. Grâce à cette victoire logique, les Bretons s'extirpent de la zone rouge (16e) et se rassurent enfin pour la suite.