McLaren tire son épingle du jeu

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Auteur d'une première moitié de saison plus que mitigée, McLaren tente de se relancer. Vendredi, Heikki Kovalainen a réalisé le meilleur temps de la première séance des essais libres du Grand Prix de Hongrie. Il a ensuite été devancé par son compatriote Lewis Hamilton. Nico Rosberg (Williams) a décroché le troisième temps de cette deuxième session du jour. De leur côté, les Red Bull (4e et 6e) ont pris l'avantage sur les Brawn GP (8e et 12e).

Auteur d'une première moitié de saison plus que mitigée, McLaren tente de se relancer. Vendredi, Heikki Kovalainen a réalisé le meilleur temps de la première séance des essais libres du Grand Prix de Hongrie. Il a ensuite été devancé par son compatriote Lewis Hamilton. Nico Rosberg (Williams) a décroché le troisième temps de cette deuxième session du jour. De leur côté, les Red Bull (4e et 6e) ont pris l'avantage sur les Brawn GP (8e et 12e).Il y a deux semaines en Allemagne, Lewis Hamilton avait déjà fait le coup. Attendant sagement son tour, le champion du monde avait jailli dans les derniers instants de la deuxième séance libre pour arracher le meilleur temps, et ainsi entrouvrir la porte d'une session de qualifications et d'un Grand Prix références que McLaren attend toujours... Voilà dix courses en effet que les flèches d'argent n'ont plus figuré sur un podium de F1. Un délai indigne du potentiel dont ont encore fait preuve les monoplaces de Woking ce vendredi.Quelques heures après la démonstration de Heikki Kovalainen lors du premier acte libre de l'escale hongroise, le team McLaren s'est une nouvelle fois montré à son avantage cet après-midi. Longtemps représentées au faîte du classement provisoire par le pilote finlandais, lequel avait remis à leur place les Red Bull de Mark Webber et Sebastian Vettel avant même l'écoulement de la première demi-heure, les flèches argentées ont finalement vu leur bannière portée aux nues par Lewis Hamilton, revenu du diable vauvert en toute fin de séance.Brawn GP en retraitAuteur du troisième chrono de la matinée, le pilote britannique était pourtant resté en net retrait par rapport à son partenaire dans la touffeur de l'après-midi magyar. Et ce n'est pas sa dernière attaque, amorcée à trois minutes du gong, qui semblait devoir changer la donne puisque l'intéressé avait manqué à cette occasion de partir à la faute dans son avant-dernier tour lancé, avant de retomber sur ces quatre roues pour coiffer au poteau le spécialiste de l'exercice Nico Rosberg et surtout l'intouchable Heikki Kovalainen.Pour ce qui est du duel au sommet entre Red Bull et Brawn GP, la guerre est en revanche restée toute psychologique. L'écurie au taureau rouge, certes mieux lotie que sa rivale, n'étant pas apparue supérieure comme elle avait pu l'être en Angleterre et en Allemagne. On notera tout de même un net contraste entre la performance d'un Mark Webber et d'un Jenson Button, les deux pilotes étant séparés cet après-midi de huit rang (4e et 13e) et plus de quatre dixièmes.Un écart au sein duquel figurent Sebastian Vettel (6e), lequel a manifestement réglé ses problèmes de surchauffe des pneumatiques observés quelques heures plus tôt, et Rubens Barrichello (7e), malgré une petite frayeur - et un tête-à-queue - à la mi-temps de cette deuxième session libre. Samedi, jour de qualifications, il n'y aura pas de place pour de telles approximations. Considéré comme un Monaco bis, le Grand Prix de Hongrie ne pardonne généralement pas lorsqu'on l'aborde du fond de la grille de départ.Le Grand Prix de Hongrie est à suivre en direct et en intégralité sur Europe 1 dimanche à 14 h. Commentaires: Alexandre Delpérier, Dominique Bressot et Julien Fébreau. Et retrouvez les analyses de notre consultant, Alain Prost, tout au long du week-end.