Lens se rassure en Avignon

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Benoît CONTA , modifié à
LIGUE 1 - Le club nordiste est allé s'imposer à Arles-Avignon (1-0).

LIGUE 1 - Le club nordiste est allé s'imposer à Arles-Avignon (1-0). Arles-Avignon rate la marche. Pour le premier match de son histoire à domicile, le promu provençal a concédé sa deuxième défaite de rang, samedi, pour le compte de la deuxième journée de Ligue 1, face à Lens (1-0). Au terme d'une rencontre qui n'a pas forcément atteint des sommets au niveau du jeu, les Nordistes se sont montrés les plus solides pour empocher une victoire méritée (1-0), synonyme des trois premiers points de leur saison. Une saveur que ne connaît pas encore l'hétéroclite bande de Michel Estevan, encore en rodage. Toutefois, le spectre du match nul a longtemps plané au dessus de la tête du RC Lens. Globalement dominatrice, la troupe de Jean-Guy Wallemme a eu toutes les peines du monde pour trouver la faille dans l'arrière garde adverse, pourtant pas la plus sûre de l'Hexagone. Si Vincent Planté a bien repoussé une première frappe de Toifilou Maoulida (34e), Eduardo ne doit qu'à sa propre maladresse et son manque de confiance son occasion manquée (53e). Pollet entre et marque C'est finalement le jeune David Pollet, 22 buts la saison passée en National avec le Paris FC et produit du centre de formation artésien, qui va trouver la faille de la tête, sur son tout premier ballon (1-0, 70e). Un but qui permet aux Lensois de se rassurer et d'enfin lancer leur championnat. Il faudra cependant montrer un peu plus de présence offensive dans le futur, si le club cher à Gervais Martel veut se réinstaller durablement dans l'élite du football français. Dans le camp d'en face, la grille de lecture est forcément plus complexe, tant l'effectif provençal a des allures d'arche de Noé avec ses quinze nouvelles recrues. Ainsi, au-delà d'une charnière Mejia-Erbate en quête d'automatismes, l'animation offensive a souvent laissé à désirer, et l'apport de Meriem ainsi que l'arrivée désormais probable de Charisteas devraient donner un peu plus de poids à une attaque balbutiante. Quoiqu'il en soit, il reste beaucoup de pain sur la planche à Michel Estevan s'il veut permettre à son club de se maintenir.