L'heure du premier bilan

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Régis AUMONT , modifié à
Le Top 14 a (déjà) dépassé ce week-end le tiers du championnat qui ne reprendra que dans trois semaines en raison des coupes européennes. Après neuf journées, force est de constater un embouteillage en haut du tableau avec seulement cinq points d'écart entre le Racing-Métro, leader, et Bayonne, neuvième. Plus bas, La Rochelle, Bourgoin et Agen lutteront pour échapper à l'appel de la Pro D2.

Le Top 14 a (déjà) dépassé ce week-end le tiers du championnat qui ne reprendra que dans trois semaines en raison des coupes européennes. Après neuf journées, force est de constater un embouteillage en haut du tableau avec seulement cinq points d'écart entre le Racing-Métro, leader, et Bayonne, neuvième. Plus bas, La Rochelle, Bourgoin et Agen lutteront pour échapper à l'appel de la Pro D2. Même pas deux mois que le Top 14 a repris ses droits et déjà le cap du tiers du championnat a été dépassé ce week-end à l'occasion de la neuvième levée marquée par le choc intense entre les deux gros prétendants au titre que sont Toulouse et le Racing-Métro (28-23). Sept semaines, neuf journées, beaucoup d'essais et de jeu. A l'heure de la première coupure, de trois semaines, conséquence du coup d'envoi des deux coupes européennes, le bilan est bon sur de nombreux plans (qualité du jeu fourni, matches serrés, spectateurs en hausse...). Et d'un point de vue comptable, une hiérarchie s'est dessinée même si neuf des quatorze équipes se tiennent en seulement cinq points dans le haut du tableau, soit le gain d'une victoire bonifiée. Parmi ces neuf formations, on retrouve toutes les grosses armadas bâties pour décrocher le Brennus au printemps prochain (Toulouse, Racing-Métro, Toulon, Clermont, Perpignan, Stade Français et Biarritz) auxquelles il faut ajouter les deux fraîcheurs de l'été que sont Montpellier, troisième et leader la semaine dernière, et Bayonne, qui s'essouffle néanmoins, pour preuve sa défaite samedi soir concédée à Jean-Dauger lors du derby basque. Les prises de pouvoir successives de Bayonne, du Racing-Métro et de Montpellier ont apporté un souffle nouveau sur un championnat trop longtemps par le passé l'apanage des très gros. Ces derniers sont néanmoins dans la course, à l'image des deux derniers finalistes Clermont et Perpignan qui montent en puissance. Castres et Brive ratent le bon wagon La dixième journée, programmée les 22 et 23 octobre, sera l'occasion de voir comment les prétendants ont digéré leurs deux premiers matches européens avec des chocs en stock: Toulouse-Usap, Biarritz-Clermont et Stade Français-Toulon. Ce haut du tableau, Castres, équipe surprise de la saison régulière l'an passé, et Brive espéraient en être. Avec respectivement 19 et 17 points, Tarnais et Corréziens sont quelque peu décrochés du bon wagon et devront vite réagir pour ne pas rester dans un ventre mou réduit à la portion congrue. Derrière ce duo décevant, se retrouve le trio appelé à lutter jusqu'au bout pour le maintien. Bourgoin, dont la stabilité en coulisses n'est toujours pas de mise, et les promus Agen et La Rochelle évoluent dans une autre cour qui était aussi promise en début de saison à Montpellier. C'était sans compter sur la magie opérée par le duo Galthié-Béchu. Dans cette course au maintien, les Rochelais, qui comptent onze points, contre dix aux Berjaliens et sept aux Agenais, ont laissé la meilleure impression avec quelques courtes défaites comme celle du week-end à Perpignan (16-21). Mais la route reste longue pour les hommes de Serge Milhas, promis à la relégation il y a deux mois, et qui ne feront aucun cadeau à leurs deux rivaux tout aussi déterminés qu'eux à rester dans l'élite.