Sauf rebondissement de dernière minute, Jean-Claude Dassier devrait être le nouveau président de l'Olympique de Marseille. Mais avant de s'engager avec le club phocéen, l'actuel directeur de la rédaction de TF1 a confié avoir des exigences et notamment celle de faire revenir à l'OM, l'agent de joueur et ancien adjoint de Bernard Tapie, Jean-Pierre Bernès. Une arrivée qui pourrait précipiter le départ de José Anigo. La succession de Pape Diouf n'est pas encore assurée. Alors que l'actionnaire principal, Robert Louis-Dreyfus, avait annoncé que le nom du nouveau président de l'OM serait connu ce week-end, le seul candidat déclaré pour le poste, Jean-Claude Dassier, semble ne pas vouloir précipiter les choses. Le directeur de l'information de TF1 a en effet indiqué à Europe 1 ce samedi qu'il souhaitait, avant de s'engager, rencontrer les actionnaires du club afin de bénéficier de certaines garanties.L'ancien directeur général de LCI, de 2000 à 2008, souhaite notamment bénéficier de prérogatives sur le recrutement et être épaulé dans ses fonctions par Jean-Pierre Bernès, comme il l'a confié au Journal du Dimanche: "Il y a un besoin incontestable de renforcer nos structures. L'urgence, c'est de travailler avec Didier Deschamps et Jean-Pierre Bernès sur le recrutement. J'aimerais bien que Jean-Pierre vienne travailler avec nous. J'aimerais qu'il intègre notre organigramme, pour s'occuper des joueurs avec José Anigo. Je lui ai demandé, il réfléchit à ma proposition".José Anigo sur le départ?Une nouvelle qui ne devrait pas poser de problèmes au nouvel entraîneur phocéen, Didier Deschamps, puisque cet influent agent de joueur compte parmi ses clients l'ancien champion du monde. En revanche, le directeur sportif José Anigo pourrait voir débarquer un concurrent direct en ce qui concerne la gestion des transferts. Le quotidien La Provence annonce d'ailleurs ce dimanche que l'ancien bras droit de Pape Diouf aurait proposé sa démission au Conseil de Surveillance. Le nom de Jean-Pierre Bernès est également bien connu du public du stade Vélodrome, puisque il a été directeur général de l'OM lors de la présidence de Bernard Tapie. Il a notamment été condamné en 1995 à deux ans de prison avec sursis et 15 000 francs d'amende (soit environ 2 300 euros) suite à l'affaire OM-VA (une peine réduite à dix-huit mois avec sursis en appel). Si Robert Louis-Dreyfus répond favorablement aux demandes de Jean-Claude Dassier, ce dernier pourrait signer son contrat lundi.