Chabal, c'est open Var ?

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Par Olivier Cortinovis , modifié à
En attendant la signature officielle de Frédéric Michalak, le Racing Club toulonnais et son président Mourad Boudjellal s'activent pour renforcer leur effectif en vue de la saison prochaine. Sébastien Chabal, en fin de contrat au Racing-Métro, fait partie des cibles du recrutement varois, cherchant à accélérer la croissance du club. Et pas que d'un point de vue médiatique.

En attendant la signature officielle de Frédéric Michalak, le Racing Club toulonnais et son président Mourad Boudjellal s'activent pour renforcer leur effectif en vue de la saison prochaine. Sébastien Chabal, en fin de contrat au Racing-Métro, fait partie des cibles du recrutement varois, cherchant à accélérer la croissance du club. Et pas que d'un point de vue médiatique. Le père Noël semble bien être passé par la cheminée de la résidence de Mourad Boudjellal. Grand partisan des recrutements clinquants (Umaga, Wilkinson, Giteau, Bastareaud), le président du Racing Club toulonnais a bien l'intention de "mettre en place une armée" pour l'année prochaine. Et après avoir récemment obtenu l'accord verbal de Frédéric Michalak, le patron du RCT aurait un autre international français dans le viseur, en la personne de Sébastien Chabal. Mais pas uniquement. "On est à la recherche d'un pilier gauche, d'un talonneur, d'un deuxième ligne et d'un troisième ligne centre, a ainsi annoncé le président Boudjellal dans un entretien accordé à RMC. Pour ce poste, on a mis des avis de recherche sur toute la planète, et ce sera une grosse pointure." Concernant cette tête d'affiche, le président varois n'a pas ménagé le suspense très longtemps, en passant très clairement un message à l'impact player du Racing, en fin de contrat à l'issue de cette saison. "Si j'étais lui, avant la fin de ma carrière, j'aurais besoin de rappeler à tout le monde que j'ai été un énorme joueur, a confié l'ancien éditeur, pas indifférent devant la personnalité et les qualités sportives de "Caveman". A sa place, je signerais dans un club pour un projet sportif, un club dans lequel on va oublier ce qu'il peut représenter en dehors du rugby. S'il vient me voir en me disant qu'il a envie de prouver qu'il est un grand joueur avec Toulon, bien sûr que ça m'intéresse. Chabal, c'est un phénomène. Mais ce qui m'intéresse, c'est le joueur de rugby. Le reste, je m'en fous ! Lui n'a rien à prouver en matière de marketing." Cet appel du pied ressemble trait pour trait à celui du Paris-Saint-Germain pour David Beckham. Et pourtant, Boudjellal refusait il y a quelques jours cette comparaison. "On n'est pas le PSG du Sud, martelait l'homme fort du RCT. Mais il y a Toulouse, qui a 10 voire 15 millions de plus que tous les autres clubs de Top 14. Toulon ne peut pas lutter avec le Stade toulousain, car il n'a pas les moyens de ce club. Le PSG du Sud, c'est Toulouse. Il n'y a qu'à voir leur puissance financière". Que va donc faire Chabal, lui qui avait annoncé qu'il souhaitait finir sa carrière dans le club francilien ? C'était avant des blessures à répétition, qui ternissent ses performances et entretiennent des tensions internes sur son état de forme. Son destin semble également être lié à celui de son grand copain Lionel Nallet, avec qui il est arrivé en Ile-de-France en 2009. Mais Boudjellal a bien déclaré être également à la recherche d'un deuxième ligne. Alors, pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups ?