Bordeaux à réaction

  • Copié
R.D.S. , modifié à
Malmenés par Valenciennes en première période, les Girondins sont parvenus à obtenir le point du match nul (1-1) ce samedi à l'occasion de la 12e journée de Ligue 1. Si l'absence d'Alou Diarra s'est une nouvelle fois fait sentir, les Aquitains ont trouvé les ressources nécessaires pour arracher l'égalisation. De quoi rester dans la première moitié du classement.

Malmenés par Valenciennes en première période, les Girondins sont parvenus à obtenir le point du match nul (1-1) ce samedi à l'occasion de la 12e journée de Ligue 1. Si l'absence d'Alou Diarra s'est une nouvelle fois fait sentir, les Aquitains ont trouvé les ressources nécessaires pour arracher l'égalisation. De quoi rester dans la première moitié du classement. "C'est frustrant de louper une mi-temps." Interrogé à chaud sur la prestation de Bordeaux au terme de la rencontre face à Valenciennes, Fernando n'a pu masquer sa déception devant les caméras de Foot+ alors que les champions de France 2009 n'ont pris qu'un point ce samedi lors de la venue des Nordistes au Stade Chaban-Delmas, le deuxième sur leurs trois dernières sorties. Un maigre bilan pour une équipe qui entend jouer les premiers roles dans le Championnat de France mais un moindre mal puisque Moussa Maazou n'a arraché l'égalisation qu'à la 86e minute dans cette rencontre comptant pour la 12e journée de Ligue 1. Quatre jours après un résultat nul à Monaco (2-2) que n'a pas goûté Jean Tigana, le club au scapulaire procède à un deuxième partage des points pas vraiment en adéquation avec les ambitions affichées en début de saison. Les Bordelais quitteront en plus leur enceinte fétiche plein de frustration puisque la deuxième période leur aura été largement favorable mais tous leurs efforts n'auront été récompensés que d'un unique but, oeuvre de Moussa Maazou, le Nigérien contrôlant un centre de Trémoulinas avant de battre Penneteau d'un tir du pied droit (1-1, 86e). Les filets auraient d'ailleurs pu et dû trembler plus d'une fois. Mais Penneteau en a décidé autrement en repoussant le pénalty frappé par Jussiê après une main peu évidente de Gomis dans la zone de vérité (55e). Peut-être pris de remords, M. Ledentu omettra en fin de partie de signaler une faute de Pujol sur Ben Khalfallah dans la surface de réparation (90+2e). "Je le touche, il y a un mini contact mais il plonge bien", confiera le buteur valenciennois après coup. De quoi nourrir les regrets de Bordelais dominateurs après le repos mais incapables de forcer le verrou visiteur, la faute à Penneteau, vigilant sur une tête de Maazou (64e), ou à Bisevac, bien placé pour repousser une frappe de Modeste (73e). VA sur les chapeaux de roue S'ils ont manqué de précision dans le dernier geste, les Bordelais sont également passés près le correctionnelle au cours d'un premier acte beaucoup moins flatteur pour les partenaires de Cédric Carrasso, amorphes durant trente premières minutes parfaitement maîtrisées par les Valenciennois. Après une première alerte et une demi-volée de Pujol repoussée par Carrasso (16e), Bordeaux cède quand Danic trouve le plat du pied droit de Ducourtioux pour l'ouverture du score (0-1, 18e). Dans tous les bons coups, Pujol est proche d'enfoncer le clou mais son mètre quatre-vingt-trois ne suffit pas pour reprendre une offrande de Danic (31e). Le passeur manquera de peu de se muer en buteur mais Carrasso repousse son tir du gauche (33e). La suite du scénario est connu: le réveil bordelais interviendra progressivement avant que le coup de sifflet final ne laisse les vingt-deux acteurs de cette partie enlevée ruminer leurs occasions manquées. Toujours est-il qu'en l'absence d'Alou Diarra, dont le retour est attendu le 27 novembre, Bordeaux a longtemps ressemblé à une embarcation sans skipper avant de se ressaisir et de faire montre de ressources intéressantes dans les quarante-cinq dernières minutes. Insuffisant tout de même pour décrocher une victoire qui fuit les Girondins depuis le 16 octobre mais suffisant pour s'assurer une place dans la partie haute du classement, Bordeaux pointant le bout de son nez à une 9e place provisoire. Et si les Aquitains ne méritaient pas mieux ?