Attention aux challengers

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Benoît GUERITAS , modifié à
Auteur du meilleur temps lors de la séance de qualifications devant Hamilton, Vettel et Alonso, Mark Webber s'est donné de bonnes chances de l'emporter ce dimanche sur la piste du Nürburgring. Qui pourra le battre ? Dans quelles circonstances ? Les pneus seront-ils une fois de plus l'élément clé de la course ? Voici, en quelques points, les enjeux de ce Grand Prix d'Allemagne, dixième manche du championnat du monde de F1.

Auteur du meilleur temps lors de la séance de qualifications devant Hamilton, Vettel et Alonso, Mark Webber s'est donné de bonnes chances de l'emporter ce dimanche sur la piste du Nürburgring. Qui pourra le battre ? Dans quelles circonstances ? Les pneus seront-ils une fois de plus l'élément clé de la course ? Voici, en quelques points, les enjeux de ce Grand Prix d'Allemagne, dixième manche du championnat du monde de F1. Le premier virage: Du fait de son dessin particulièrement sinueux, le premier enchaînement de virages suivant la ligne de départ a souvent offert de petites touchettes, si ce n'est à l'avant, du moins dans le coeur du peloton. Rarement dangereuses à cet endroit, ces escarmouches peuvent néanmoins anéantir un Grand Prix tout entier, si d'aventure, elles se soldent par un passage aux stands. Avec un duo composé de Mark Webber et de Lewis Hamilton sur la première ligne, le départ promet d'être déterminant. Explosif avec Sebastian Vettel et Fernando Alonso tout juste derrière. La performance: Si Mark Webber signe sa deuxième pole position consécutive après celle obtenue sur la piste de Silverstone, c'est bien Lewis Hamilton à bord de la McLaren qui a réalisé la vraie performance de ces qualifications avec un deuxième chrono absolument inattendu. Loin des meilleurs temps obtenus par les Ferrari et Red Bull lors des essais libres, les monoplaces de Woking ont montré en qualification que les évolutions techniques, même minimes, portent leurs fruits sur la piste allemande. Des performances correctes sur piste sèche. Qu'en sera-t-il s'il pleut ? La météo: Depuis le début de la saison, les courses disputées sous la pluie ou sur piste humide ont offert des courses spectaculaires. Pour ce Grand Prix d'Allemagne, disputé dans le massif de l'Eifel, les prévisionnistes annoncent un Grand Prix perturbé avec des averses de pluie et une température n'excédant pas les 13°C. Autant dire, un Grand Prix hivernal. Dans ces conditions, le spectacle promet d'être alléchant. Les pneus: Du fait de la température (15°C maximum au cours du week-end) et d'un revêtement pratiquement neuf, le manufacturier de pneumatiques des Grands Prix, venu en Allemagne avec des gommes tendres et medium, annonce que les pneus les plus tendres devraient avoir une durée de vie d'une trentaine de boucles ! Sachant qu'elles procurent un avantage de plus d'une seconde au tour, il se pourrait que les écuries décident de prolonger les relais jusqu'en toute fin de course, procédant au changement d'enveloppes obligatoire (les deux types de gommes doivent être utilisés en course) dans les derniers tours du Grand Prix avec pourquoi pas des stratégies inhabituelles... comme un arrêt en toute fin de course. La technique: Après avoir introduit vendredi les échappements dits "conventionnels" (à l'arrière) sur la monoplace de Nick Heidfeld, l'écurie Lotus-Renault est revenue samedi à la solution technique utilisée depuis le début de la saison (échappement avancés au niveau de l'habitacle). Malgré des chronos plus rapides pour Nick Heidfeld, l'écurie d'Enstone préfère jouer la sécurité et partir dimanche à l'assaut des 60 tours du Nürburgring avec une solution qui a fait ses preuves.