A Vannes, des rugbymen fâchés après une défaite saccagent leurs chambres d'hôtel

© THIERRY ZOCCOLAN / AFP
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C.C. , modifié à
Compte tenu des dégâts, "deux chambres n'ont pas pu être louées pendant deux jours", se plaint le directeur de l'établissement. 

Lampe volée, mur troué, boîtier électrique cassé, matelas retourné et insultes en série... Les joueurs du Rugby Club de Massy ont très mal digéré leur défaite de samedi soir dernier contre Vannes, dévoile Ouest-France. L'hôtel Best Western de Vannes, dans lequel ils séjournaient pendant leur déplacement en Bretagne, a connu plusieurs dégradations. 

Deux chambres inlouables. Selon le quotidien régional, c'est lorsque les joueurs ont regagné leur hôtel après leur défaite que les choses ont dégénéré. Quatorze chambres ont été dégradées par les joueurs, selon Marc Neige, le directeur de l'établissement. "Nous avons retrouvé nos chambres dans un sale état", confie-t-il, ajoutant que compte tenu des dégâts, "deux chambres n'ont pas pu être louées pendant deux jours". Matelas retournés, toilettes recouvertes d'urine... "J'en ai vu des chambres retournées", explique Aude Yvenat, la gouvernante, "mais là, voler une lampe et manquer de respect aux femmes de chambre, ce n'est pas normal". 

Une ardoise de 3.700 euros. Le petit déjeuner a également été entaché d'incidents : "ils ont manqué de respect au personnel et ont jeté du fromage frais sur le sol et cassés des assiettes devant les clients", détaille un employé. L'établissement, qui est noté 8,3/10 sur le site de réservation en ligne Booking.com, ne digère pas cette attitude. "On a l'habitude d'accueillir des sportifs et ça ne se passe jamais comme ça", regrette Marc Neige, qui dit à Ouest France vouloir régler le contentieux avec le club de l'Essonne, "d'autant qu'il reste une ardoise de 3.700 euros". 

"Un sketch", selon l'entraîneur. Les responsables du Rugby Club Massy se disent pour leur part surpris. "J'ai quitté l'hôtel vers 9 heures et on ne m'a rien dit", explique ainsi le président du club. "C'est un sketch", renchérit l'entraîneur, selon qui "le responsable de l'hôtel ne nous a rien dit. J'ai eu des échos d'assiettes cassées au petit-déjeuner, mais rien d'autre. Je n'ai pas vérifié chaque chambre avant de partir. Pour ce qui est de la note, on nous avait dit que la facture serait envoyée directement au club".