Vettel: "Garder la tête froide"

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la rubrique F1 , modifié à
Victorieux à Sepang ce dimanche, Sébastien Vettel réalise un départ de rêve avec deux victoires sur les deux Grands Prix disputés cette saison. Malgré une satisfaction légitime, le pilote Red Bull reste prudent, conscient qu'il lui faudra redoubler d'efforts pour coiffer une deuxième couronne de champion du monde.

Victorieux à Sepang ce dimanche, Sébastien Vettel réalise un départ de rêve avec deux victoires sur les deux Grands Prix disputés cette saison. Malgré une satisfaction légitime, le pilote Red Bull reste prudent, conscient qu'il lui faudra redoubler d'efforts pour coiffer une deuxième couronne de champion du monde. Sebastian, vous avez confié "adorer venir travailler". Quand on vous voit rentrer aux stands avec la victoire, cela n'a rien de surprenant... Je présume que oui. C'est encore une belle journée pour nous. Le départ a été crucial. Je pensais avoir fait un très bon départ et puis j'ai vu Lewis venir derrière moi très rapidement. Ensuite, j'ai été surpris dans le premier virage quand j'ai vu quelque chose de noir dans mes rétroviseurs. Je savais qu'il s'agissait d'une Lotus, puis j'ai réalisé que c'était Nick. Le premier arrêt aux stands a été une bonne chose car j'ai pu décrocher petit à petit. Je pense que ce Grand Prix était très difficile et il a été très serré avec Lewis, mais j'ai toujours eu quelques secondes d'avance pour pouvoir garder le contrôle. Lewis a eu un problème, je ne savais pas lequel, mais j'ai réalisé que Jenson était derrière et que je ne pouvais pas gérer confortablement la course jusqu'à la fin car il restait trop de tours, et qu'il est assez bon. Je suis très heureux. J'aime ce que je fais et je ne pense pas pouvoir être plus heureux aujourd'hui. Au vingt-neuvième tour, on vous dit que vous ne pouvez pas utiliser le Kers. Savez-vous ce qu'il s'est passé ? Il n'a fonctionné que par intermittences. C'est quelque chose que nous devons travailler, mais nous ne devons pas oublier qu'il y a deux semaines nous ne l'avions pas. Aujourd'hui, il a été crucial au départ. Un départ sans Kers nous aurait placé dans une toute autre position et la course se serait déroulée d'une autre manière. Ça nous a donné ce dont nous avions besoin et nous a mis dans une très bonne position, avec un peu d'avance. Nous avons eu un petit problème et nous l'avons débranché, puis il a de nouveau fonctionné. Maintenant, l'écart est plus faible qu'en Australie. Nous devons garder la tête froide, continuer à travailler, continuer à pousser, mais pour être honnête je ne suis pas inquiet. Toute l'équipe sait que c'est la seule voie à suivre. Pour l'instant, nous allons savourer car nous pouvons être très fiers. Vous êtes champion en titre et avez gagné deux courses sur deux disputées cette année. On vous imagine très confiant pour aborder le rendez-vous en Chine la semaine prochaine... Je pense qu'on peut être heureux aujourd'hui d'être resté sur une bonne dynamique. C'est la perfection. Je pense qu'on ne pouvait pas commencer mieux mais il nous reste un long chemin à parcourir. Il y a beaucoup de points à prendre alors il faut garder les pieds sur terre. Dès demain, c'est la Chine et nous allons voir comment nous nous comportons là-bas. "Je ne compte pas..." Le seul moment où l'on vous a senti un peu perdu, c'est quand Lewis a observé son deuxième arrêt aux stands. Aviez-vous un problème avec les pneus ? Pas vraiment. Comme je l'ai dit, nous avons toujours eu un écart décent. Il s'est arrêté plus tôt que Nick et je crois qu'il a changé de tactique après son premier arrêt. Il est très puissant et je pense que nous nous sommes arrêtés au bon moment la première fois, mais nous avons essayé de pousser sans doute un peu plus avec les pneus pluie. Naturellement, il m'a repris du temps mais je voulais simplement m'occuper des pneus et de l'écart. Il était proche, à trois dixièmes, mais nous avons de nouveau essayé de repousser les arrêts le plus loin possible donc je n'étais pas inquiet. La Formule 1 est un peu difficile à comprendre. En qualifications, certaines équipes sont moins rapides d'une seconde que lors des conditions de course lorsque tout le monde court ensemble. Avez-vous un avis là-dessus ? La Formule 1 a changé. Je pense qu'il faut notamment trouver le bon équilibre pneumatique. D'un côté, vous essayez naturellement d'aller aussi vite que vous pouvez, mais dans le même temps vous devez essayer de vous occuper de vos pneus, en essayant de prédire ce qui va se passer. Évidemment, vous savez qu'elle est la stratégie rationnelle, quel est votre plan de course, le nombre de tours que vous devez réaliser... Il y a beaucoup de tactique en course. Parfois, vous vous retenez, d'autres fois vous poussez à fond, donc, par conséquent, je pense que les écarts entre les voitures, comme toute le monde va vite, peuvent changer assez rapidement. C'est votre douzième victoire et la quatrième d'affilée si l'on compte celles de l'année dernière... Je ne sais pas. Je ne compte pas... Je pense que c'est mieux comme cela. Oui, c'est un très bon résultat. J'étais très content du résultat d'hier car nous savions que cela serait serré en qualifications, et nous nous attendions à des conditions similaires durant la course. Le départ a donc été très important. Encore une fois, merci à l'équipe. Je pense que cela montre à quel point le Kers est important, et qu'il nous a peut-être sauvé la mise aujourd'hui.