Une année de F1

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Par Guillaume Bardou Br De Sports.fr , modifié à
Sebastian Vettel a écrasé la Formule 1 en cette année 2011 pour glaner un deuxième titre mondial consécutif et battre le record de pole positions obtenues en une saison. De la domination de Red Bull à un Grand Prix du Canada épique en passant par l'annulation du Grand Prix de Bahreïn, retrouvez ce qui a fait l'année 2011 de la Formule 1. Et avec trois pilotes Français présents, 2012 s'annonce comme une année inoubliable.

Sebastian Vettel a écrasé la Formule 1 en cette année 2011 pour glaner un deuxième titre mondial consécutif et battre le record de pole positions obtenues en une saison. De la domination de Red Bull à un Grand Prix du Canada épique en passant par l'annulation du Grand Prix de Bahreïn, retrouvez ce qui a fait l'année 2011 de la Formule 1. Et avec trois pilotes Français présents, 2012 s'annonce comme une année inoubliable. Le pilote de l'année : Sebastian Vettel L'Allemand avait attendu le dernier Grand Prix en 2010 pour décrocher un titre promis à Fernando Alonso. Cette fois, "Baby Schumi" n'a pas pris le soin de ménager le suspense, écrasant la longue saison 2011 (19 Grand Prix) avec 11 victoires et 15 pole positions. Roi des qualifications, l'ancien espoir de Toro Rosso n'a parfois même pas pris la peine de s'élancer pour de nouveaux tours rapides avant la fin de la séance, tellement sûr de son avance et de sa supériorité. Il a même fini par battre le record de Nigel Mansell (14 pole en 1992, mais en 16 courses seulement), commençant à titiller les records des plus grands. Egérie de Red Bull, Vettel rêve de dominer la F1 comme Schumacher au début des années 2000. Si la marque autrichienne parvient à digérer l'interdiction des échappements soufflés l'an prochain, l'alliage sera bien parti pour durer. D'autant que Vettel n'a que 24 ans et dispose encore d'une marge de progression inconnue... L'équipe de l'année : Red Bull Adrian Newey, le concepteur de la RB7, a encore fait des merveilles et transformé sa monoplace en machine à gagner. Rapides en qualifications, supportant les nouvelles gommes Pirelli s'usant très vite, les Red Bull ont parfois offert de véritables démonstrations de puissance, malgré le forcing de McLaren, seule équipe à venir parfois perturber leur domination. Mark Webber a moins brillé que son jeune coéquipier, perdant parfois de nombreuses positions lors de départs ratés, mais Red Bull a remporté son deuxième titre des constructeurs consécutif avec plus de 150 points d'avance sur McLaren. Tant pis pour le suspense... La course de l'année : Le Grand Prix du Canada le 12 juin Deux heures d'interruption de course, une voiture de sécurité intervenant à six reprises, un déluge s'abattant sans relâche sur le circuit Gilles-Villeneuve, le Grand Prix du Canada 2011 aura donné lieu à un capharnaüm incroyable, loin de l'habituel cadre formaté de la F1. La course enfin lancée derrière la safety car, les enquêtes et pénalités se sont succédé. Button, sanctionné pour vitesse excessive derrière la voiture de sécurité, sera en revanche épargné malgré deux accrochages, l'un avec Hamilton, l'autre avec Alonso... Et au bout du flou le plus complet, le Britannique parviendra à mettre la pression sur Vettel pour le pousser à la faute... et le passer dans le dernier tour. Pour un Grand Prix surprenant jusqu'au bout. La polémique de l'année : L'annulation du GP de Bahreïn Bernie Ecclestone y a pourtant cru jusqu'au bout... Dès février, le grand argentier de la F1 continuait à pousser pour l'organisation de la manche d'ouverture de la saison. Malgré les heurts à Manama, la capitale du pays, connaissant, comme de nombreux pays arabes, une intense protestation contre le régime en place. Il y avait d'autres priorités que la tenue d'un Grand Prix et la course a finalement logiquement été annulée, mais "Bernie" est revenu plusieurs fois à la charge pour récupérer les millions promis. D'été, la course a été décalée en novembre, obligeant les écuries à finir la saison en décembre. La grogne des équipes a porté le coup de grâce au projet, mais la F1 aurait pu s'épargner cette bien mauvaise publicité. Le voeu de l'année 2012 : Des pilotes français aux avant-postes Ils seront trois l'an prochain et c'est inespéré. Absente du plateau depuis 2009 après la pige de Romain Grosjean chez Renault, la France verra trois pilotes la représenter en 2012, devenant l'un des pays les plus présents sur la grille de départ. Charles Pic chez Marussia, Romain Grosjean chez Lotus et Jean-Éric Vergne chez Toro Rosso auront à coeur de briller pour poursuivre leur progression. Avant d'espérer entendre de nouveau La Marseillaise sur un podium...