Un match de foot tourne au pugilat à Brest

© Capture d'écran Ouest France
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FOOT - Une rencontre de jeunes a complètement dégénéré, samedi après-midi à Brest.

C'est le journal Ouest France qui rapporte cet incident. Samedi après-midi, l'équipe des moins de 19 ans de Plourin-Les-Morlaix se déplaçait sur le terrain de l'ASPTT de Brest. Au milieu de la première mi-temps, la rencontre s'est transformée en énorme pugilat. A priori, la tension n'est pas venue du terrain mais bien de jeunes, bien plus agressifs, venus se poster sur le bord de la pelouse.

Bagarre générale très violente

Une vingtaine de jeunes, âgés entre 12 et 18 ans, sont effectivement venus perturber la rencontre. Ils ont commencé par insulter les joueurs, en leur jetant des pommes de pin. Devant leur attitude de plus en plus menaçante, les dirigeants des deux équipes ont invité les joueurs à regagner le plus vite possible les vestiaires.

La demande est trop tardive, la bande de jeunes a déjà envahi la pelouse. "Un cauchemar, une bagarre générale, inimaginable", a aexpliqué Dominique Christien, président du club de Plourin-Les-Morlaix dans les colonnes de Ouest France. "Des matraques ont jailli, des tournevis ont surgi, c'était la panique, c'était très violent, ils ont attaqué à coups de pieds, à coups de poings..."

Plusieurs joueurs aux urgences

Les scènes ne ressemblent à rien à un match de foot. Les dirigeants des deux équipes tentent de s'interposer mais reçoivent des gaz lacrymogènes. La bagarre générale laisse des traces. Six joueurs de l'équipe de Plourin-Les-Morlaix sont blessés, certains devront même aller aux urgences.

Le club de Plourin a décidé de porter plainte. "On ne lâchera pas l'affaire, il faut des sanctions, ça n'a rien d'une coïncidence, tout cela a été préparé, commandité, en représailles", estime Dominique Christien. De son côté, l'ASPTT de Brest, qui devrait également porter plainte, botte en touche. "Nos joueurs n'ont aucun lien avec ces éléments extérieurs", a assuré Joël Pengam, éducateur responsable des moins de 19 ans, au journal Ouest France.