A égalité de points à deux journées de la fin de la Liga, Villarreal et Valence, qui s'affrontent samedi lors de la 37e journée, peuvent encore tout perdre. Les deux clubs de la Communauté de Valence auront donc à coeur de l'emporter au Madrigal pour rêver encore de la Ligue des Champions."Disputer l'UEFA ne serait pas un échec pour nous. Le fait de se qualifier pour une coupe européenne signifierait que nous avons fait une bonne campagne dans ce championnat qui, année après année, devient de plus en difficile." Avant un derby valencian très attendu, Robert Pires dédramatise. Interrogé dans les colonnes du journal AS, le vétéran tricolore, désormais âgé de 36 ans, avoue bien volontiers que la pression sera peut-être plus sur les Valencians.Si la première place du FC Barcelone et la deuxième de son dauphin madrilène sont d'ores et déjà entérinées, tout reste encore possible pour la descente à l'échelon inférieur et surtout en ce qui concerne les deux autres billets pour la Ligue des Champions ainsi que les deux places qualificatives pour la deuxième compétition européenne. A deux journées de la fin, Séville paraît toutefois bien placé pour retrouver la prestigieuse Coupe d'Europe après une année d'absence, avec trois points d'avance sur l'Atletico Madrid et cinq sur l'inséparable duo formé par Valence et Villarreal.Le perdant pourra dire au revoir à la Ligue des ChampionsDistante d'une soixantaine de kilomètres, les deux villes font partie de la Communauté de Valence, l'expression "derby" n'est donc pas galvaudée, même si ces deux formations ne sont réellement rivales que depuis la montée des pensionnaires du "petit" Madrigal (25.000 places), il y a de cela dix ans. Reste que cet affrontement de voisins vaudra son pesant d'or, le perdant pouvant tirer une croix définitive sur la Ligue des Champions, alors qu'il devra également guetter le retour de La Corogne pour conserver la sixième place.Au petit jeu de l'équipe en forme du moment, Villarreal semble légèrement au dessus, après deux prestations encourageantes, à Barcelone (3-3) et surtout face au Real Madrid (3-2), alors que les Valencians ont eux enregistré deux défaites lors de leurs trois dernières sorties, sur la pelouse de l'Espanyol (3-0) et celle de l'Atletico (1-0).Et si cette rencontre est plus que décisive, elle pourrait tout de même donner lieu à un beau feu d'artifice, comme au match aller (3-3), Giuseppe Rossi égalisant à quelques minutes de la fin. Le buteur italo-américain de Villarreal (12 buts cette saison) sera à nouveau l'une des armes principales de sa formation, à l'instar de son homologue David Villa qui compte lui déjà 25 réalisations au compteur et pourrait conforter sa place sur le podium du Pichichi