Tsonga, le six manquant

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Par François Quivoron , modifié à
En s'inclinant ce jeudi contre Sam Querrey en huitièmes de finale à Valence (7-6, 6-2), Jo-Wilfried Tsonga n'a pas décroché sa sixième victoire consécutive qui lui aurait permis de prendre la sixième place à la Race et de s'approcher encore un peu plus du Masters. Le n°1 français peut donc se tourner vers Paris-Bercy, tournoi qu'il a remporté en 2008, pour valider son billet pour Londres.

En s'inclinant ce jeudi contre Sam Querrey en huitièmes de finale à Valence (7-6, 6-2), Jo-Wilfried Tsonga n'a pas décroché sa sixième victoire consécutive qui lui aurait permis de prendre la sixième place à la Race et de s'approcher encore un peu plus du Masters. Le n°1 français peut donc se tourner vers Paris-Bercy, tournoi qu'il a remporté en 2008, pour valider son billet pour Londres. Pas de sixième victoire consécutive pour Jo-Wilfried Tsonga. Titré à Vienne le week-end dernier et vainqueur de son premier tour à Valence, le n°1 français a buté sur Sam Querrey ce jeudi en huitièmes de finale, dominé en deux manches par le revenant américain (7-6, 6-2). Tsonga n'atteint pas non plus le cap symbolique des 50 victoires cette saison, qu'il devrait toutefois dépasser d'ici la fin de l'année, peut-être à Paris-Bercy la semaine prochaine pour le dernier Masters 1000 en 2011. Il a aussi raté une occasion d'engranger des points dans la course au Masters. En cas de victoire, il aurait ravi à Tomas Berdych la sixième place à la Race. Mais son matelas est suffisamment confortable pour que ce revers face à Querrey ne soit vraiment préjudiciable. Cette semaine, la plupart de ses concurrents ont sauté rapidement, comme Nicolas Almagro et Gilles Simon à Valence, Tomas Berdych, Mardy Fish et Janko Tipsarevic à Bâle. Juan Martin Del Potro et Gaël Monfils sont désormais les seuls à pouvoir grappiller des points, mais ils ne représentent pas une réelle menace pour Tsonga qui les distance d'au moins 750 points. Voilà peut-être l'explication de son deuxième set un peu balancé contre Querrey. Sans doute Tsonga n'avait-il pas une volonté farouche pour se lancer dans une bataille en trois manches, au risque d'entamer sa condition physique à quelques jours de Bercy, décisif pour le Masters. Il avait d'ailleurs exprimé un tel cas de figure mardi après sa difficile victoire au premier tour contre Javier Marti, arguant que Valence ne deviendrait pas forcément un tournoi important en cas de défaillance de ses rivaux dans la course au Masters. Il a donc joint les actes à la parole. Il y a un an à Shanghai, Tsonga avait pris la mesure de Querrey, quasiment sur le même score (7-6, 6-1). Mais le contexte était forcément différent. Depuis, le grand échalas américain (1,98 m) a reculé de 92 places au classement ATP, la faute à une vilaine blessure au coude droit qui l'a privé de compétition depuis le tournoi d'Eastbourne en juin dernier. Pour son retour cette semaine, il a gagné ses deux premiers matches en produisant un tennis plus en adéquation avec son meilleur classement (17e en janvier dernier). Son service tombe de haut, et Tsonga a souvent eu du mal face au grand serveur, il tient l'échange et profite de la moindre occasion. Comme celles offertes par le Français dans le jeu décisif, tournant du match, puisque le n°1 tricolore ne s'en relèvera pas. Mais il a autre chose en tête.