Strasbourg a été accroché par Metz (0-0), lundi en clôture de la 33e journée de Ligue 2. Du coup, les Alsaciens restent quatrièmes au classement à un point des Lorrains, qui reviennent à hauteur de Boulogne. Derrière le leader lensois, la lutte pour la montée en Ligue 1 sera serrée jusqu'au bout.Battu lors des deux dernières journées de Ligue 2 sur la pelouse du leader lensois (1-4) et à Tours (0-2), Strasbourg accueillait lundi Metz, en clôture de la 33e journée, pour une rencontre capitale pour le maintien. Evincés du podium par Boulogne-sur-Mer, qui s'est promené vendredi à Angers (5-1), les Alsaciens avaient l'occasion en cas de victoire de remonter à la deuxième place devant leurs adversaires du soir. Conscient de l'enjeu, le public strasbourgeois était venu en nombre dans les travées de la Meinau.La première occasion est toutefois pour les Messins. Sur un bon centre de Victor Mendy, Papiss Cissé reprend de volée mais trouve le poteau gauche de Stéphane Cassard (1e). Cueillis à froid, les Alsaciens réagissent rapidement. Simon Zenke chauffe les gants du portier suisse Germanno Vailati d'une frappe enroulée (2e). Dans la foulée, Mamadou Bah frôle le cadre en déviant de la cuisse un coup franc de Guillaume Lacour (3e).Metz plus en vueAprès ce premier quart d'heure riche en occasions, les deux équipes éprouvent le besoin de souffler même si l'engagement reste intact. L'arbitre de la rencontre Stéphane Lannoy est obligé de calmer les esprits. Si les hommes de Jean-Marc Furlan s'en remettent aux coups de pied arrêtés pour tenter de faire la différence, les Lorrains restent les plus dangereux grâce à la vivacité de leur duo d'attaque Mendy-Cissé.Mais malgré un début de match prometteur, le spectacle n'est pas au rendez-vous en seconde période. Seul Cissé se met en évidence pour les Messins mais sa frappe est captée par Cassard (68e), alors que Kandia Traoré rate le coche pour le Racing en perdant son duel face à Vailati (71e). Les deux équipes se quittent sur un triste match nul (0-0). Si les Grenats peuvent au mois avoir la satisfaction d'être remontés à hauteur de Boulogne-sur-Mer à la deuxième place, les hommes d'Yvon Pouliquen sont les grands perdants. Ils sont toujours au pied du podium.