Simon, la seule éclaircie

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R.A. , modifié à
Après deux tours disputés dans les quatre tournois de la semaine, Gilles Simon est le dernier rescapé du tennis français. Bartoli, Cornet et Rezaï vite éliminées à Charleston et Marbella, Chardy, Benneteau et Serra peu en réussite à Casablanca, le Niçois est lui encore en course au Maroc où il n'a eu besoin que d'une victoire pour accéder aux quarts de finale. Vainqueur jeudi de Fréderico Gil (6-3, 6-4), Simon, lauréat de l'épreuve en 2008, a désormais rendez-vous avec Potito Starace.

Après deux tours disputés dans les quatre tournois de la semaine, Gilles Simon est le dernier rescapé du tennis français. Bartoli, Cornet et Rezaï vite éliminées à Charleston et Marbella, Chardy, Benneteau et Serra peu en réussite à Casablanca, le Niçois est lui encore en course au Maroc où il n'a eu besoin que d'une victoire pour accéder aux quarts de finale. Vainqueur jeudi de Fréderico Gil (6-3, 6-4), Simon, lauréat de l'épreuve en 2008, a désormais rendez-vous avec Potito Starace. Gilles Simon répète souvent que la terre battue n'est pas sa surface de prédilection. Toujours est-il que c'est sur l'ocre orangée qu'il a empoché trois de ses huit titres professionnels (Bucarest 2007 et 2008, Casablanca 2008). Engagé cette semaine à Casablanca pour lancer sa saison sur terre battue, bien qu'il y ait disputé deux matches de Coupe Davis en mars en Autriche, le Français s'est frayé ce jeudi un chemin vers les quarts de finale. Exempté de premier tour eu égard à son statut de tête de série n°3 au Maroc, le Niçois a donc simplement eu à se défaire du Portugais Frederico Gil (6-3, 6-4) pour se retrouver à deux matches de la finale. Dans un tournoi sans véritable tête d'affiche, l'Espagnol Albert Montanes, 24e joueur mondial, en est la tête de série n°1, Simon a une vraie carte à jouer à condition de retrouver assez vite ses repères sur la surface lente et glissante. Mais pour espérer triompher dimanche, avant de se rendre à Monte-Carlo où tous les gros bras auront rendez-vous, le protégé de Thierry Tulasne devra néanmoins se montrer plus solide que bon nombre de spécialistes encore présents tels Potito Starace, son adversaire en quarts de finale, Montanes donc, ou encore le fantasque italien Fabio Fognini. Il est en tout cas déjà le dernier espoir français de la semaine, après les éliminations prématurées de Julien Benneteau (1er tour), Florent Serrra (1er tour), Jérémy Chardy (2e tour) à Casablanca, d'Aravane Rezaï (1er tour) à Marbella et d'Alizé Cornet (1er tour) et Marion Bartoli (2e tour) à Charleston.