Simon: "J'ai eu une réussite incroyable"

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PARIS-BERCY - Gilles Simon, en indélicatesse avec son genou, a dû puiser dans ses forces pour vaincre Ljubicic au Masters 1000 de Paris-Bercy.

Gilles Simon a dû livrer bataille contre le réveil de sa douleur au genou droit pour venir à bout d'Ivan Ljubicic en trois manches (6-3, 3-6, 7-6) à l'occasion de son entrée en lice dans le Masters 1000 de Paris-Bercy, mardi. Face à Tsonga au prochain tour, le Niçois espère pouvoir "défendre ses chances" malgré sa blessure.Gilles, racontez-nous cette fin de match peu ordinaire ?C'était un match normal jusqu'à 3-2, 40-A je crois, dans la troisième manche. Et puis là, crac. J'ai super mal. Mais je me dis qu'on est proche de la fin, donc que je vais essayer d'aller jusqu'au bout. A ce moment-là, j'y croyais zéro ! (Rires, ndlr) Je n'avais pas moyen de le breaker puisque je choisissais mon côté sur son service, et ça devient difficile. Déjà que c'était dur d'aller jusqu'au tie break, alors dans le jeu décisif je ne vous raconte même pas ! Mais j'ai eu une réussite incroyable. J'ai tenté tous les coups que je ne fais jamais habituellement et c'est passé (Rires, ndlr).Qu'est-ce qui vous a poussé à jouer ce match jusqu'au bout ?Je me disais que c'était peut-être le dernier match de ma saison. Alors, j'ai décidé d'y aller, de me faire plaisir et de frapper tous les coups. Et puis j'ai senti qu'il se crispait, il ne faisait plus de point gagnant du fond du court, il ne jouait que sur moi. Et là, je me suis dit qu'il y avait quelque chose à faire.Serez-vous prêt pour rejouer dans deux jours contre Jo-Wilfried Tsonga ?Déjà, je vais passer une IRM demain à 11 heures. C'est une blessure difficile, c'est le genre d'inflammation qui fait mal. Si je peux jouer, j'irai sur le court défendre mes chances, je me donnerai à 100% de mes moyens. J'espère déjà que ça va aller au réveil demain matin. Enfin, que ça va aller, après les anti-inflammatoires, etc !Craigniez-vous que cette douleur revienne en fin de saison ?Elle est toujours là, et de temps en temps, j'ai une piqûre de rappel. Je vis avec puisque tous les jours à l'entraînement, je dois mettre un strap, c'est jamais fluide. Depuis l'US Open, je me suis mis en tête de bien finir la saison. Mais je me rends compte aussi que lorsque la douleur revient, c'est souvent pendant de gros tournois comme Roland-Garros, l'US Open et aujourd'hui Bercy. Ce qui veut dire que je dois être plus tendu.Le public a-t-il joué un rôle dans votre décision de continuer le match ?J'aurais pu abandonner, c'est vrai. Et s'il avait breaké, je l'aurais laisser finir son match. Je pense que le public l'a un peu crispé. Il avait le match à sa portée et finalement il lui échappe. Tout le monde criait dans les tribunes. Je vous assure que pour moi, ce n'était pas une partie de plaisir. Mais c'est Ljubicic qui s'est planté