Saint-Louis rame moins

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Thomas PISSELET , modifié à
Chaque mardi, retrouvez les faits marquants qui ont rythmé le week-end en NFL. La 8e journée de la saison régulière a permis aux St. Louis Rams de refaire surface, grâce à Sam Bradford. Les New Orleans Saints, vainqueurs du dernier Super Bowl, se sont aussi refait une santé face aux Pittsburgh Steelers (20-10). Les New York Jets n'ont pas existé contre les Green Bay Packers (0-9).

Chaque mardi, retrouvez les faits marquants qui ont rythmé le week-end en NFL. La 8e journée de la saison régulière a permis aux St. Louis Rams de refaire surface, grâce à Sam Bradford. Les New Orleans Saints, vainqueurs du dernier Super Bowl, se sont aussi refait une santé face aux Pittsburgh Steelers (20-10). Les New York Jets n'ont pas existé contre les Green Bay Packers (0-9). LA STAT : 50 (St. Louis Rams) Cinquante, comme le pourcentage de victoires des Rams à la mi-saison. Avec quatre succès - dont le dernier en date obtenu ce week-end contre des Carolina Panthers sans griffe (20-10) - en huit matches, St. Louis est deuxième de la très peu relevée division NFC West. Un miracle. Mais surtout, revoir les partenaires de Sam Bradford (25/32, 191 yards, 2 TD) avec un bilan équilibré est presque une anomalie vu leurs deux saisons précédentes. En 2008-09, ils avaient terminé la phase régulière avec une fiche de 2-14, trouvant le moyen de faire pire en 2009-10 avec un piètre 1-15, le pire de la NFL. Un renouveau auquel le jeune quarterback, n°1 de la dernière draft, n'est pas innocent. Avec onze passes de touchdown jusque-là pour sa première année dans la ligue, il a égalé Dan Marino, Peyton Manning et Ben Roethlisberger. Souhaitons-lui le même avenir... LE TOP : New Orleans Saints Battus le week-end dernier par de modestes Cleveland Browns (17-30), les New Orleans Saints ont réagi face à Pittsburgh (20-10), lors de cette huitième journée de la saison régulière en NFL. A croire que les champions en titre ont besoin d'une adversité digne de ce nom pour se sortir les tripes. "Nous savions quel genre de gros match c'était, a déclaré le quarterback Drew Brees (34/44, 305 yards, 2 TD, 1 int). Il n'y avait pas mieux que de battre ces gars-là pour se remettre sur les rails." D'autant que depuis le retour de Ben Roethlisberger sur les terrains, les Steelers filaient bon train. Avec une victoire de retard sur les Atlanta Falcons et les Tampa Bay Buccaneers dans la division NFC South, les hommes de Sean Payton se relancent dans la course aux playoffs. LE FLOP : Minnesota Vikings Rien n'est épargné à Brett Favre. Parce qu'il est une légende. Parce qu'il est vieux. Le problème, c'est que le quarterback quadragénaire des Vikings s'accroche à son record de longévité comme une moule à son rocher. Et logiquement, il s'expose. Touché au visage dans le dernier quart-temps, le joueur vedette de Minnesota a dû quitter ses partenaires, malmenés par les New England Patriots (18-28), sans avoir trouvé l'un de ses receveurs dans la zone d'en-but (22/32, 259 yards, 0 TD, 1 int). "Je ne peux pas vraiment me plaindre, même si je devrais probablement le faire, a-t-il déclaré. J'ai un pied cassé, huit points de suture au menton. J'ai eu une tendinite au coude, mais j'ai joué aussi bien que durant toute la saison." C'est lui qui le dit. Les Vikes, qui ont déjà "coupé" Randy Moss, sont loin du compte. LE JOUEUR : David Garrard (Jacksonville Jaguars) Chaque semaine qui passe est l'occasion de rappeler à quel point Dallas, qui rêvait de remporter le Super Bowl dans son enceinte en fin de saison, est à la rue. Cette fois, son bourreau est Jacksonville (35-17). Dans leur stade d'Arlington, les Cowboys n'ont rien pu faire sans leur star Tony Romo, le bras gauche en écharpe. Il faut dire aussi que le quarterback adverse, David Garrard, leur a fait très mal. Avec quatre passes de touchdown, à 17/21, pour un total de 260 yards et un rating de 157,8 (!), le stratège des Jaguars a réussi un match plein, le meilleur qu'un joueur à son poste ait réalisé face à la franchise texane depuis 1960. "Ce fut un match génial pour nous en attaque. On a parfaitement su accélérer la cadence", a-t-il commenté après la rencontre. Avec quatre succès et autant de défaites, les Jags restent cependant derniers de la division AFC South. LA PHRASE : "Je regrette qu'on ne puisse pas rejouer ce match", Rex Ryan (New York Jets) Avoir la deuxième meilleure défense de la NFL ne suffit pas toujours. Demandez aux Jets. Eux qui encaissent en moyenne 15,7 points par match n'en ont pris que neuf face aux Green Bay Packers. Le hic, c'est qu'ils n'en ont mis... aucun (0-9). Pour un candidat au Super Bowl, ça ne fait pas très sérieux. A domicile encore moins. Le coach de la franchise new-yorkaise, Rex Ryan, se vantait pourtant il y a deux semaines de diriger "la meilleure équipe de la ligue". Après ce zéro pointé, son discours est légèrement différent. "Je regrette qu'on ne puisse pas rejouer ce match, le refaire entièrement", a-t-il avoué sur ESPN. Mark Sanchez, très peu en réussite (16/28, 256 yards, 0 TD, 2 int), était du même avis. "J'ai livré une prestation très pauvre", a-t-il reconnu. Un jour sans dont ont profité les New England Patriots pour prendre la tête de la division AFC East.