Saint-Etienne: silence on coule

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
FOOTBALL - L'AS Saint-Etienne, bien mal en point, se déplace au Parc des Princes, dimanche pour affronter le Paris-Saint-Germain, dans le cadre de la 17e journée.

L'AS Saint-Etienne, bien mal en point, se déplace au Parc des Princes, dimanche pour affronter le Paris-Saint-Germain, dans le cadre de la 17e journée. L'occasion de se relancer ?Une spirale infernale. Avec une seule victoire lors de ses huit dernières rencontres, Saint-Etienne n'avance plus et se rapproche de plus en plus dangereusement de la zone de relégation. Si la défaite concédée jeudi face à Lille (0-4) n'a rien d'infamante face à des Nordistes qui marchent sur l'eau ces derniers temps, c'est surtout la manière dont les Stéphanois ont accepté la défaite qui inquiète. "Après le deuxième but, les joueurs ont baissé les bras. A 0-2, on a senti la tâche impossible", remarquait ainsi Alain Perrin en conférence de presse après la rencontre.Le constat fut en effet accablant pour les Verts, et tous les secteurs du jeu sont en cause. "On est trop inoffensif. Le chantier concerne le plan défensif et l'aspect offensif", concède d'ailleurs l'ancien coach marseillais. Ainsi, en attaque, le duo Ilan-Mirallas a semblé errer comme une âme en peine, sevré de ballons. En défense, le constat est peut-être encore plus affligeant. Le duo N'Daw-Benalouane n'offre aucune assurance, tandis que le pauvre Dos Reis, attaquant de formation, est catastrophique au poste d'arrière droit. Si les blessures, celles de Sanogo, Perrin, Monsoreau, Bayal, Andreu, Faye et Augusto, handicapent forcément le collectif, le mental semble lui aussi bel et bien touché."La question qui se pose clairement, c'est : veut-on rester en L1 ?", interroge ainsi Perrin avant de continuer : "Dans deux jours, on joue le PSG. Si on a ce même type de comportement, on connaîtra la même punition". De son côté, Blaise Matuidi veut y croire. "C'est difficile en ce moment mais il ne faut pas lâcher. Il faut se battre à fond", a ainsi expliqué le milieu de terrain au micro de Foot +. Pourtant la révolte ne se traduit pas sur le pré et le déplacement chez des Parisiens, qui montrent des signes encourageants ces dernières temps, ne semblent pas être le plus à même de rassurer les supporters, étonnamment calme pour le moment.