S'il n'en reste qu'un...

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Régis AUMONT , modifié à
Quelques heures après l'élimination de Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, dernier représentant français à Miami, a été chercher au forceps son billet pour les quarts de finale. Le Niçois, vainqueur du Serbe Janko Tipsarevic (4-6, 7-6 [3], 6-2), a désormais rendez-vous avec Roger Federer qui a lui joué en pleine nuit face à Olivier Rochus (6-3, 6-1). Rafael Nadal et Novak Djokovic ont eux aussi validé leur ticket pour le prochain tour sans sourciller.

Quelques heures après l'élimination de Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, dernier représentant français à Miami, a été chercher au forceps son billet pour les quarts de finale. Le Niçois, vainqueur du Serbe Janko Tipsarevic (4-6, 7-6 [3], 6-2), a désormais rendez-vous avec Roger Federer qui a lui joué en pleine nuit face à Olivier Rochus (6-3, 6-1). Rafael Nadal et Novak Djokovic ont eux aussi validé leur ticket pour le prochain tour sans sourciller. Gilles Simon n'a pas perdu l'envie de se battre. Deux fois en deux jours, le Français a remonté un handicap d'une manche pour poursuivre son aventure à Miami. Après avoir fait le coup la veille face à l'Uruguayen Pablo Cuevas, le Niçois a remis le couvert, mardi, devant Janko Tipsarevic (4-6, 7-6 [3], 6-2). Un troisième succès qui permet au protégé de Thierry Tulasne de se hisser en quarts de finale du deuxième Masters 1000 de la saison et de continuer à porter sur ses seules épaules les espoirs tricolores en Floride. Si tout ne fut pas simple pour écarter de sa route le fantasque serbe, la suite s'annonce bien plus ardue pour Simon. Bien heureux de ne pas avoir encore eu à rencontrer un adversaire mieux classé que sa 27e place mondiale, il va désormais s'attaquer à Roger Federer, n°3 dans la hiérarchie. Le Suisse, dont le match fut très largement reporté en raison de la pluie, a fait son entrée sur le court à minuit passé mardi mais n'avait visiblement pas envie de se coucher trop tard. En 52 minutes il a mis fin à la série de 10 victoires consécutives du Belge Olivier Rochus (vainqueur du Challenger de Guadeloupe avant de s'extraire des qualifications à Miami). En deux petits sets rondement menés (6-3, 6-1), Federer, plus convaincant que contre Juan Monaco, avait plié l'affaire. Nadal et Djokovic ne traînent pas Simon, qui ne joue actuellement pas le meilleur tennis de sa vie, a-t-il une chance de battre Federer ? A la vue de leurs précédentes confrontations, assurément oui. Le jeu défensif du Français, fait de variations et de contres, n'a jamais vraiment convenu au Suisse qui n'a gagné qu'une fois sur trois face au Niçois, et dans la douleur qui plus est à Melbourne en janvier dernier lors de leur duel le plus récent (6-2, 6-3, 4-6, 4-6, 6-3). Le Bâlois, vexé à Indian Wells d'avoir perdu pour la troisième fois de suite cette saison contre Novak Djokovic, a néanmoins soif de revanche et a en plus la perspective de retrouver Rafael Nadal en demi-finales puis, peut-être, le Serbe en finale. Les n°1 et 2 mondiaux n'ont, à l'instar de Federer, pas trop souffert lors des huitièmes de finale. L'Espagnol a broyé Alexandr Dolgopolov (6-1, 6-2) qui, un peu plus tôt, avait mis fin à l'aventure de Jo-Wilfried Tsonga dans un match joué sur deux jours (lire Tsonga à sec). Pas inquiété depuis le début du tournoi, l'Espagnol passera sans doute un test plus révélateur au prochain tour devant Tomas Berdych. Djokovic, lui, poursuit son extraordinaire série. En cabossant une nouvelle fois son compatriote Viktor Troicki (6-3, 6-2), le Serbe a aligné une 21e victoire consécutive en 2011. Ce qui porte sa série à 23 si l'on compte ses deux succès acquis en finale de Coupe Davis à Belgrade à la fin de la saison dernière. L'actuel meilleur joueur du circuit a de quoi effrayer le Sud-africain Kevin Anderson invité pour la première fois de sa carrière en quarts de finale d'un Masters 1000.