Battu en finale de Wimbledon par Roger Federer pour la troisième fois de sa carrière, Andy Roddick, malgré la défaite, peut se féliciter d'avoir tenu tête au maître suisse, dimanche. L'Américain peut espérer briller en deuxième partie de saison s'il parvient à surmonter sa déception.Le regard dans le vague au terme de sa finale perdue face à Roger Federer au tournoi de Wimbledon, dimanche, Andy Roddick est passé tout près d'un exploit, celui de s'imposer pour la première fois de sa carrière sur le gazon londonien face à une légende du tennis.Déjà battu en 2004 et 2005 à ce stade de la compétition par le Suisse, l'Américain a pourtant cette fois impressionné tous les observateurs. Fort de son arme favorite, le service, le numéro 6 mondial a également pu faire montre des immenses progrès réalisés auprès de son nouvel entraîneur Larry Stefanki depuis novembre 2008.Plus appliqué à la volée, le natif d'Omaha a su tenir face à un adversaire spécialiste de la surface. Roger Federer, déjà sacré cinq fois lors des Internationaux de Grande Bretagne avant la rencontre, n'est parvenu à arracher un break décisif, que lors du cinquième set du match au cours du 30e jeu de la dernière manche (5-7, 7-6, 7-6, 3-6, 16-14) !Blessé à la hancheMalgré la perte de deux sets successifs, le joueur américain, auteur d'une bonne entrée en matière, n'a jamais abdiquer face à Federer contrairement à leurs deux précédents affrontements sur le gazon londonien où le numéro 1 mondial avait eu la partie plus facile.Reste à savoir si le tennisman de 26 ans pourra repartir d'aussitôt, avec le même esprit combatif, à l'assaut des courts. Blessé à la hanche, il a annoncé, ce mardi, son forfait pour le prochain quart de finale de Coupe Davis entre la Croatie et les Etats-Unis à Porec, à partir de vendredi.L'occasion pour l'Américain de se reconcentrer avant le début de l'US Open le 31 août prochain et de rêver à un nouveau sacre, après celui de 2003*, devant son public. Sa récente prestation à Wimbledon a prouvé que la performance est à sa portée...*Il s'agit de son unique trophée dans un tournoi du Grand Chelem.