Rezaï brille à Toronto

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Aravane Rezaï a réussi, mercredi à Toronto, la plus belle performance de sa jeune carrière en se payant la n°1 mondiale Dinara Safina pour le compte du deuxième tour (3-6, 6-2, 6-4). Une victoire qui pourrait servir de déclic à la Stéphanoise de 22 ans dont le potentiel est reconnu depuis bien longtemps.

Aravane Rezaï a réussi, mercredi à Toronto, la plus belle performance de sa jeune carrière en se payant la n°1 mondiale Dinara Safina pour le compte du deuxième tour (3-6, 6-2, 6-4). Une victoire qui pourrait servir de déclic à la Stéphanoise de 22 ans dont le potentiel est reconnu depuis bien longtemps. En moins d'une semaine, le tennis français s'est offert deux coups d'éclat symbolisés par deux victoires sur les n°1 mondiaux hommes et femmes. A croire que l'air canadien inspire les joueurs et joueuses français. Six jours après la victoire improbable de Jo-Wilfried Tsonga sur Roger Federer à Montréal, Aravane Rezaï a imité "Jo" ce mercredi en déjouant les pronostics à Toronto face à Dinara Safina.Victorieuse lors de son entrée en matière au Canada du duel cent pour cent tricolore contre Alizé Cornet, la Stéphanoise a surpris tout son monde sur le court central du Rexall Centre ébahi par les coups fracassants de la 39e joueuse mondiale qui ont fini par faire plier la grande Russe (3-6, 6-2, 6-4). Safina et ses 17 doubles fautes...Il y a un peu moins de trois mois, Rezaï, pour son premier duel avec Safina, avait été passée à la moulinette par la Moscovite sur le Central de Roland-Garros, n'inscrivant qu'un petit jeu dans un huitième de finale qu'elle avait pourtant estimé à sa portée... Le retour sur terre avait été violent mais pas pour autant de nature à freiner les ambitions de la franco-iranienne de 22 ans.Sur le ciment de Toronto, et sous un soleil de plomb, la revanche a pris des airs bien différents. Pas que les deux jeunes filles aient depuis le printemps décidé de changer leur tactique monocorde qui consiste à frapper le plus fort possible dans la balle mais parce que Rezaï a bien plus souvent placé la balle dans les limites du court. Sans compter sur un festival de fautes directes de la n°1 mondiale qui, en plus de perdre le fil de son jeu, multipliait les doubles fautes au point d'en servir 17 au total ! Rezaï pouvait alors être tout à sa joie. Ce succès devra néanmoins être bien digérer pour qu'il ne reste pas sans lendemain, que ce soit à Toronto, où Rezaï retrouvera en huitièmes de finale Dominika Cibulkova ou Alisa Kleybanova, comme pour la suite de sa saison et de sa carrière.