Rennes de mal en pis

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Yannick SAGORIN , modifié à
Sevré de succès depuis deux mois, le Stade Rennais n'a pas su renouer avec la gagne ce dimanche sur le terrain de Valenciennes. En cette 34e levée de L1, les Bretons se sont inclinés 2-0, surpris par Kadir et Danic, et voient désormais leur cinquième position convoitée par Sochaux, Lorient et Saint-Etienne. VA en revanche fait un bond pour prendre ses distances avec la zone rouge.

Sevré de succès depuis deux mois, le Stade Rennais n'a pas su renouer avec la gagne ce dimanche sur le terrain de Valenciennes. En cette 34e levée de L1, les Bretons se sont inclinés 2-0, surpris par Kadir et Danic, et voient désormais leur cinquième position convoitée par Sochaux, Lorient et Saint-Etienne. VA en revanche fait un bond pour prendre ses distances avec la zone rouge. Rien ne va plus à Rennes. Co-leader de l'élite au soir de la 26e journée de championnat, le Stade a depuis perdu ses illusions, lesté par une série de huit matches sans succès - dont cinq revers. Le dernier en date ce dimanche au stade Nungesser, où Valenciennes s'est imposé 2-0. En toute logique ou presque. "Les Valenciennois jouent leur survie en Ligue 1 et nous on joue le haut du tableau. Ce sera très engagé. Il faudra être costaud et retrouver le sens du but", avait analysé Boukari avant coup. Un témoignage lucide qui n'a pas épargné aux Bretons un nouveau bouillon. "L'ambition principale de cette fin de saison est de conserver notre 5e place. [...] Mais la vraie question qu'il faut poser, c'est de savoir si avec l'effectif que l'on a, on peut faire mieux ?", dixit Frédéric Antonetti. Une question qui s'impose en effet après la prestation du jour d'une équipe privée d'Apam, de Marveaux, de Brahimi, de Théophile-Catherine et de Kembo. L'an passé, les Rennais avaient sombré dans la dernière ligne droite du championnat, éteints par une passe de huit journées infructueuses. Cette fin de saison, contre toute attente, pourrait être pire encore... Rennes regarde vers le bas Malgré une entame de match encourageante, les Bretons se sont vite heurtés à leurs limites actuelles. Rapidement, Kadir a ainsi trouvé la faille sur un bon centre de Cohade consécutif à une malheureuse perte de balle de Dalmat (1-0, 19e). Le symbole d'une formation en panne de confiance et d'inspiration. Une formation accablée du reste par la poisse, Boye, titulaire sur le flanc droit au coup d'envoi, ayant dû quitter ses partenaires avant même la demi-heure de jeu (29e). Comme Mangane un peu plus tard dans la rencontre (62e). Ancien de la maison rennaise, Danic, lui, n'a pas hésité à tirer sur l'ambulance, en fusillant Douchez, le futur Parisien, d'un tir limpide décoché peu après la reprise (2-0, 53e), du pied droit. Boukari (70e), Lemoine (73e) et Montano (88e) ont bien tenté ensuite de sonner la révolte, sans jamais toutefois cadrer leurs tentatives. Un mal récurrent pour le Stade ces derniers temps. Avec Sochaux à trois points et le tandem Lorient-Saint-Etienne à quatre longueurs seulement, Rennes semble avoir fini de regarder vers le haut et va devoir lutter pour conserver sa cinquième place, synonyme d'Europe. VA, de son côté, peut souffler. Cette première victoire à domicile depuis le 13 février offre aux hommes de Philippe Montanier quatre unités d'avance sur le premier relégable nancéien. Avec Nice, Caen, Monaco, Brest et Auxerre pour tampons.