Razzano: "C'était frustrant"

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Battue par Martinez Sanchez (6-2, 6-4) lors du premier match de cet Espagne-France, Virginie Razzano ne conteste pas la supériorité de son adversaire. Elle regrette toutefois la seconde manche qui aurait pu changer la donne dans ce début de barrages de la Fed Cup.

Battue par Martinez Sanchez (6-2, 6-4) lors du premier match de cet Espagne-France, Virginie Razzano ne conteste pas la supériorité de son adversaire. Elle regrette toutefois la seconde manche qui aurait pu changer la donne dans ce début de barrages de la Fed Cup. Malgré un bon départ, le résultat semble assez logique, la plus forte a gagné. Son jeu très varié vous a visiblement beaucoup contrariée... Oui, elle m'a énormément gênée. Elle a tout le temps été présente. Elle a surtout énormément varié son jeu. Elle m'a posée beaucoup de problèmes, aujourd'hui. C'était un peu énervant car je n'arrivais pas à imposer mon niveau de jeu au premier set, à jouer mon tennis. Elle a tout fait justement pour m'en empêcher. C'était frustrant, mais je ne me suis pas démontée pour autant. Je suis restée guerrière et positive car je savais que les choses pouvaient tourner. Au deuxième set, cela s'est rééquilibré au niveau du jeu. Je commençais aussi à mieux comprendre son type de jeu. J'ai aussi essayé d'instaurer un peu plus le mien. On sent qu'elle a eu moins de mal que vous à s'acclimater à la terre battue... Les Espagnoles sont chez elles. La surface est assez lourde et bien mouillée. Les balles sont quand même assez lentes. Quand on joue une fille qui ne veut pas vous donner de rythme et qui joue un tennis hyper varié, cela devient un peu plus difficile. Je ne dis pas que j'ai fait un mauvais match. J'ai fait un bon match mais je ne suis pas fatiguée physiquement. J'ai l'impression d'avoir fait qu'un set. Je trouve qu'elle a fait un bon match. Elle a pris le jeu à son compte. J'ai eu envie aussi de la faire douter à un moment donné. Lorsqu'on arrive à faire mal à une joueuse, elle commence à cogiter un petit peu psychologiquement. Aujourd'hui, j'ai commencé à la titiller au deuxième set. Cela aurait pu basculer mais quand on est toujours derrière au niveau du score, ce n'est pas toujours facile d'avoir la confiance et de la réussite. Avez-vous des regrets dans cette deuxième manche ? Des petits regrets. Il y des choses que j'ai voulu introduire pour faire la différence et qui m'ont échappées. Or, quand on voit que rien n'échappe à son adversaire, c'est toujours frustrant. Elle a été très forte. Psychologiquement, elle n'a pas douté. Et au niveau du jeu, elle a réussi tout ce qu'elle entreprenait.