Plus Vick, plus haut, plus fort !

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Thomas PISSELET , modifié à
Chaque mardi, retrouvez les faits marquants qui ont rythmé le week-end en NFL. Et comment ne pas souligner la performance homérique de Michael Vick, auteur de quatre touchdowns à la passe et deux autres à la course lors du large succès des Eagles face aux Redkins (59-28). A noter aussi la belle réaction des Patriots contre les Steelers (39-26).

Chaque mardi, retrouvez les faits marquants qui ont rythmé le week-end en NFL. Et comment ne pas souligner la performance homérique de Michael Vick, auteur de quatre touchdowns à la passe et deux autres à la course lors du large succès des Eagles face aux Redkins (59-28). A noter aussi la belle réaction des Patriots contre les Steelers (39-26). LE JOUEUR : Michael Vick (Eagles) Les retrouvailles de Donovan McNabb avec les Eagles, l'équipe dont il a fait les beaux jours avant de filer aux Redskins cet été - où il vient d'ailleurs de signer un juteux contrat de 78 millions de dollars sur cinq ans -, s'annonçaient particulières. Elles l'ont été. Mais pas pour le quarterback de Washington. C'est son sulfureux remplaçant à Philadelphia, Michael Vick, qui lui a volé la vedette. Quatre touchdowns à la passe (20/28, 333 yards, 4 TD, 150,7 de rating) et deux autres à la course (2 TD, 80 yards): le n°1 de la draft 2001, 30 ans, a prouvé que ses ennuis judiciaires étaient loin derrière lui et que le jeu était bien redevenu sa priorité. "J'ai connu des matches magnifiques dans ma vie mais je pense n'en avoir jamais eu un comme celui-là", a-t-il déclaré. Philly le remercie car sa prestation homérique a permis à la franchise de Pennsylvanie de remporter son sixième match en neuf sorties (59-28) et de rejoindre les New York Giants en tête de la division NFC East. Mieux, la performance héroïque de Michael Vick, qui devient le troisième joueur dans l'histoire de la NFL après Bill Kenney (1983) et Eric Hipple (1981) à avoir de telles stats en un match, a offert aux siens une belle revanche, un mois après leur défaite face à ces même Skins (12-17). Jamais anodin vu la rivalité entre ces deux équipes. LE TOP : Patriots Surclassé par Cleveland il y a une semaine (14-34), New England s'est vite repris, et bien, lors de cette dixième journée de la saison régulière de NFL. Les Patriots ont dominé les Steelers sur leur pelouse (26-39), grâce notamment à un Tom Brady en réussite (30/43, 350 yards, 3 TD). Les efforts de Ben Roethlisberger n'ont pas suffi pour une équipe de Pittsburgh pourtant redevenue elle-même, donc dangereuse, depuis le retour de son quarterback après une suspension de quatre rencontres. "Ils nous ont battus dans tous les domaines", a reconnu le coach Mike Tomlin. Avec sept victoires contre seulement deux défaites, les Pats ont repris la tête de la division AFC East en compagnie des New York Jets, vainqueurs en prolongation de Browns décidément bien accrocheurs (26-20, a.p.). LE FLOP : Giants Il fallait bien que la série de défaites des Cowboys s'arrête un jour. Tant pis pour les Giants. Dans son luxueux New Meadowlands Stadium, New York s'est loupé contre Dallas (20-33), qui restait sur six revers de rang. La franchise texane, portée par le remplaçant de Tony Romo, Jon Kitna (13/22, 227 yards, 3 TD, 1 int), a réussi son coup en faisant déjouer son hôte, privé pour cette rencontre de son receveur Steve Smith et son offensive tackle David Diehl, et en mettant Eli Manning sous pression (33/48, 373 yards, 2 TD, 2 int).. "Ils ont joué différemment de d'habitude, il faut leur donner du crédit, a admis le coach new-yorkais Tom Coughlin. Ils ont fait du bon boulot en obtenant les un-contre-un qu'ils cherchaient." Bien vu, mais trop tard... LA STAT : 0 (Jaguars) Zéro, comme le nombre de secondes qu'il restait à jouer lorsque Mike Thomas s'est écroulé dans l'en-but des Texans, offrant la victoire aux Jaguars (31-24). Un miracle, ni plus ni moins. Jugez plutôt. Sur la dernière action de la rencontre, le quarterback de Jacksonville David Garrard envoie une passe sous forme de prière 50 yards plus loin, en croisant les doigts pour qu'elle tombe dans les mains d'un de ses partenaires. Mais la défense de Houston est en place. Le cuir est pour le cornerback Glover Quin qui, au lieu de le capter, préfère le dégager des deux poings... dans les bras du receveur des Jags. "On a vraiment une sacrée chance sur ce coup là, a reconnu Maurice Jones-Drew. Mike Thomas était au bon endroit au bon moment." Alléluia. LA PHRASE : "N'allez pas trop vite, il y a toujours un espoir...", Brett Favre (Vikings) Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas pour Brett Favre. Le quarterback vétéran des Vikings, auteur le week-end dernier de son meilleur match en carrière avec 446 yards à la passe, a dû se contenter de 170 yards avec trois interceptions subies face aux Bears. Insuffisant pour éviter la défaite des siens (13-27), leur sixième et sans doute celle qui les éloigne pour de bon dans la course aux playoffs. Le stratège de Minnesota, qui prendra sa retraite (définitive ?) en 2011, finira-t-il la saison si les Vikes ne se qualifient pas pour les phases finales ? "Ne vous inquiétez pas pour ça, a-t-il répondu. N'allez pas trop vite, il y a encore de l'espoir." Il est toutefois très mince. Et la tête du coach Brad Childress est déjà sur l'échafaud.