Pietrus: "Pas une parodie"

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Propos recueillis par Thomas PISSELET , modifié à
Même si les Bleus ont bu la tasse contre l'Espagne (69-96) et ont joué sans Tony Parker ni Joakim Noah, Florent Pietrus assure qu'ils n'ont pas lâché volontairement cette rencontre sans enjeu, la dernière avant d'affronter la Grèce en quarts de finale de l'Euro 2011. "L'objectif, c'était comme toujours: gagner, gagner, gagner", explique l'intérieur tricolore.

Même si les Bleus ont bu la tasse contre l'Espagne (69-96) et ont joué sans Tony Parker ni Joakim Noah, Florent Pietrus assure qu'ils n'ont pas lâché volontairement cette rencontre sans enjeu, la dernière avant d'affronter la Grèce en quarts de finale de l'Euro 2011. "L'objectif, c'était comme toujours: gagner, gagner, gagner", explique l'intérieur tricolore. Florent, ce match sans enjeu n'était pas vraiment comme les autres. Comment l'avez-vous vécu sur le terrain ? Ce n'était pas une parodie. On a fait une très bonne première mi-temps, on a rivalisé avec la meilleure équipe d'Europe. Je trouve qu'on a vraiment pratiqué en bon basket. Ensuite, c'est vrai qu'on a eu plus de mal à avoir la même concentration qu'au début, c'est aussi dû au niveau des Espagnols. Mais si on les recroise dans le futur, on saura qu'on peut rivaliser. Quel était l'état d'esprit du groupe à la mi-temps ? Le même qu'au début. L'objectif, c'était comme toujours: gagner, gagner, gagner. Le plus important, c'est de ne pas se mentir à soi-même. Vous n'avez donc pas eu des consignes pour choisir votre adversaire en quarts de finale, en l'occurrence la Grèce ? Non, on a joué ce match pour le gagner. En deuxième mi-temps, on a un peu lâché parce que physiquement, on était fatigués et l'Espagne est revenue avec beaucoup de détermination. Ils ont montré qu'ils étaient une vraie machine. Nous, on terminé deuxièmes. Il nous reste trois matches à aller chercher. On est capables de le faire et ça commence dès jeudi prochain. Perdre de 27 points avant d'affronter la Grèce, n'est-ce pas un peu risqué ? Je ne pense pas. Au contraire, après une grosse défaite, il y a tout le temps une réaction. Ça tombe bien puisque notre prochain match c'est en quarts contre la Grèce... "On sera surmotivés contre la Grèce" Pour vous, que représente la Grèce ? On a tous encore en tête le souvenir de 2005, où ils nous avaient éliminés aux portes de la finale. Mais c'est un adversaire qu'on avait su battre il y a deux ans. Dans ce contexte, je sens que l'équipe est vraiment prête à effacer tout ce qu'il s'est passé avant. Que ce soit la Grèce ou quelqu'un d'autre, de toute façon, on sera surmotivés. Ce sera un match très important pour nous. Vu les ambitions qu'on a, il faudra aborder ce match avec sérieux. Ce sera un peu le rendez-vous de toute votre génération, celle de Boris Diaw, Tony Parker et vous, avec une possible qualification pour les Jeux Olympiques au bout... C'est ce qui nous nourrit. C'est pour ça qu'on veut se donner à fond sur le terrain. Pour cette génération, c'est une année super importante. On approche la trentaine et les prochains Jeux Olympiques, ça sera en 2016. On a l'opportunité de faire quelque chose. Je n'ai jamais connu ce moment-là et quand on a une chance comme celle-là, il faut se donner à 100%. Tony Parker disait samedi qu'il avait l'impression que c'était votre année. Vous partagez ce sentiment ? Oui parce que jusqu'à présent, on a vraiment montré de belles choses. Même aujourd'hui (dimanche) lors de la première mi-temps. On a de quoi faire. Avec Tony (Parker) et Joakim (Noah), on a prouvé qu'on était capables d'aller loin.