Pellegrini s'agace...

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S.L. , modifié à
Si un accord de principe a été trouvé entre Federica Pellegrini et Philippe Lucas en vue d'une prochaine collaboration, la nageuse italienne ne cache pas son mécontentement de voir sa propre fédération tarder à finaliser les modalités d'un accord avec le coach français. La championne olympique envisage clairement de venir s'entraîner à Paris.

Si un accord de principe a été trouvé entre Federica Pellegrini et Philippe Lucas en vue d'une prochaine collaboration, la nageuse italienne ne cache pas son mécontentement de voir sa propre fédération tarder à finaliser les modalités d'un accord avec le coach français. La championne olympique envisage clairement de venir s'entraîner à Paris. Dans un entretien accordé à La Gazzetta dello sport, Federica Pellegrini, alors qu'elle a annoncé son intention de s'entraîner désormais sous les ordres de Philippe Lucas et qu'elle attend un feu vert de la part du président de la fédération italienne (FIN), Paolo Barelli, exprime son agacement de voir ce même encadrement fédéral tarder à finaliser un accord avec l'entraîneur français. La championne italienne veut être fixée. "Autrement, ce sera la guerre, menace-t-elle dans les colonnes du quotidien sportif. Je ne veux pas de bâtons dans les roues." Une rencontre est prévue entre Lucas, dont le groupe d'entraînement effectue cette semaine un stage à Orcières-Merlette, dans les Hautes-Alpes, et les représentants de la FIN. Pellegrini, elle, reste persuadée que l'ancien mentor de Manaudou est "la personne qu'il lui [lui] faut. C'est un dur ? Ce sera un défi exaltant, s'il veut me faire "mourir" à l'entraînement, je lui démontrerai qu'il n'y arrivera pas. Les méthodes fortes, ça me plaît?" Une conviction chevillée au corps, mais de l'incertitude, encore une fois, sur les modalités de sa future collaboration avec Lucas, à commencer par le lieu d'entraînement. "Je ne vois pas comment on pourrait nager dans le grand bassin (non couvert) à Vérone jusqu'en mai." Et d'avouer: "Je pourrai aller à Paris." L'agacement de "la Pellegrini" a semble-t-il porté puisque, selon L'Equipe, le président Barelli a obtenu le feu vert de son homologue, Giovanni Petrucci, à la tête du Coni. Reste désormais à concrétiser cet accord entre la FIN et Lucas, et notamment à trouver un terrain d'entente sur le plan financier...