Pazzini sauve l'Inter

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FABRICE VOISIN , modifié à
A peine arrivé et déjà décisif ! Débarqué en fin de semaine en provenance de la Sampdoria, Giampaolo Pazzini a tiré l'Inter Milan d'un bien mauvais pas face à Palerme en réussissant un doublé avant d'obtenir un penalty décisif, transformé par Eto'o. Cette victoire (3-2) permet à l'équipe de Leonardo, qui compte un match en retard, de revenir au pied du podium, à neuf longueurs de l'AC Milan.

A peine arrivé et déjà décisif ! Débarqué en fin de semaine en provenance de la Sampdoria, Giampaolo Pazzini a tiré l'Inter Milan d'un bien mauvais pas face à Palerme en réussissant un doublé avant d'obtenir un penalty décisif, transformé par Eto'o. Cette victoire (3-2) permet à l'équipe de Leonardo, qui compte un match en retard, de revenir au pied du podium, à neuf longueurs de l'AC Milan. Un modèle d'intégration. Jugez plutôt. Il n'a posé ses valises à Milan que vendredi, date de l'officialisation de son transfert de la Sampdoria à l'Inter, contre un montant de 12 millions et l'envoi du jeune Français Jonathan Biabiany à Gênes. Moins de 48 heures après avoir signé un contrat de quatre ans et demi avec les quintuples champions d'Italie en titre, Giampaolo Pazzini s'est déjà montré décisif pour sa nouvelle équipe, la sauvant d'une défaite annoncée contre Palerme qui aurait pu l'écarter définitivement de la course à sa propre succession au lendemain de la victoire du voisin et rival lombard, l'AC Milan, sur la pelouse de Catane (2-0). Pour ne pas perdre le contact avec le leader de la Serie A, les hommes de Leonardo n'avaient pas le droit à l'erreur ce dimanche lors de la 22e journée. Mais, en dépit d'une nette domination et d'une casquette d'occasions franches, les Nerazzurri rejoignent les vestiaires de Giuseppe-Meazza avec deux buts dans les valises, oeuvres de l'éternel Miccoli, toujours décisif malgré un embonpoint qu'il cache difficilement (5e), et de Nocerino (36e). Le moment choisi par Leonardo pour lancer ses deux dernières recrues, Pazzini donc, mais aussi Houssine Kharja, arrivé lui aussi vendredi en provenance de Gênes, prêté jusqu'à la fin de la saison par le Genoa. Cavani et le Napoli rigolent Un coaching payant de la part de l'entraîneur brésilien puisque dix minutes après leur entrée en jeu, les deux hommes sonnent la révolte de l'Inter : le Marocain se faisant passeur pour l'international transalpin qui, dos au but dans la surface, se retourne et trompe Sirigu (57e, 1-2). Le festival de Pazzini ne fait que commencer. Sur un coup franc au premier poteau de Maicon, c'est encore lui qui vient couper la trajectoire du ballon pour égaliser de la tête (73e, 2-2). Moins de trois minutes plus tard, l'ancien buteur de la Sampdoria est accroché dans la surface par Munoz. Un penalty que le buteur maison, Eto'o, ne fait pas l'honneur d'offrir à son nouveau coéquipier, se chargeant de la sentence (76e, 3-2). Qu'importe, l'Inter revient de loin. Et les Nerazzuri pourront dire merci à Pazzini, mais aussi à Cesar, décisif sur un pénalty de Pastore (64e) ou sur cette volée détournée de Balzaretti (88e). D'autant que l'AC Milan n'est pas la seule équipe de tête à avoir gagné lors de cette 22e journée. Au lendemain de la victoire de la Lazio face à Fiorentina (2-0), le Napoli a confirmé dimanche sa deuxième place au classement en ridiculisant la Sampdoria (4-0), l'ancien club de Pazzini, grâce notamment à un triplé de Cavani qui s'installe en tête du classement des meilleurs réalisateurs de la Serie A avec 17 buts. Charge à l'AS Roma, dont le match à Bologne a été arrêté en raison de la neige, et la Juventus Turin, qui reçoit l'Udinese dans la soirée, de suivre le rythme au risque de décrocher dans la course à la Ligue des Champions.