Pastore reconnaît un coup de mou

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Par Axel Capron , modifié à
Alors qu'il doit rejoindre la sélection argentine, qui prépare cette semaine deux matches qualificatifs de la Coupe du monde 2014 face à la Bolivie et en Colombie, Javier Pastore, jusque-là très discret dans la presse, s'est confié lundi sur ses premiers mois parisiens à l'occasion d'une visite à Disneyland-paris. L'Argentin, transparent dimanche à Bordeaux, a reconnu un passage à vide dû à l'accumulation des matches.

Alors qu'il doit rejoindre la sélection argentine, qui prépare cette semaine deux matches qualificatifs de la Coupe du monde 2014 face à la Bolivie et en Colombie, Javier Pastore, jusque-là très discret dans la presse, s'est confié lundi sur ses premiers mois parisiens à l'occasion d'une visite à Disneyland-paris. L'Argentin, transparent dimanche à Bordeaux, a reconnu un passage à vide dû à l'accumulation des matches. Il pensait se promener incognito dans les allées de Disneyland-Paris avec sa compagne, c'est raté ! Joueur le plus cher de l'histoire de la Ligue 1 (42 millions d'euros), Javier Pastore n'a pu échapper lundi à la vigilance de la presse qui l'a pisté lors de son passage dans le parc d'attractions francilien. Du coup, l'Argentin, dont les apparitions médiatiques ont été quasi-nulles depuis son arrivée dans la capitale en août, a accepté de se confier devant stylos et micros pour évoquer son début de saison sous les couleurs du Paris SG. Après un démarrage en fanfare, marqué par des buts qui auront enchanté les supporters parisiens, notamment face à Brest, Evian, Montpellier, ou plus récemment en Ligue Europa contre le Slovan Bratislava, «El Flaco» a reconnu qu'il traversait ces derniers temps un passage plus difficile, lié à l'accumulation des rencontres. "Les deux premiers mois à Paris ont été très intensifs, a-t-il ainsi concédé au micro d'Infosport+. J'ai beaucoup joué, mon corps a été beaucoup sollicité, je ne me suis pas beaucoup reposé depuis mon arrivée à Paris. Il y a beaucoup d'attente autour de moi, je joue deux matches par semaine". Et d'ajouter dans Le Parisien: "La vérité, c'est que dans mes clubs précédents, je n'étais pas habitué à jouer tous les trois jours." Or, depuis qu'il a posé les pieds à Paris, Javier Pastore a été l'un des joueurs les plus utilisés par Antoine Kombouaré, qui, vu l'investissement consenti par les dirigeants qatariens du PSG, mais aussi parce qu'il le sait capable de faire basculer le sort d'une rencontre à tout moment, l'a aligné à quasiment tous les matches: entré en jeu le 21 août face à Valenciennes (2-1), l'ancien joueur de Palerme a, depuis, toujours débuté en Ligue 1, soit dix matches disputés quasiment dans leur intégralité, puisqu'il n'est sorti que deux fois, dans les cinq dernières minutes, à Montpellier et à Ajaccio. Même chose en Ligue Europa, avec quatre titularisations en autant de rencontres. Sans oublier deux allers-retours effectués par le joueur pour rejoindre sa sélection, la première fois en Asie pour des rencontres amicales début septembre, la seconde en Amérique du Sud en octobre pour le début des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. "Beckham va énormément nous aider" Bref, Pastore a été plus sollicité qu'il n'en avait jusqu'ici l'habitude, accusant un coup de mou qui ne l'inquiète visiblement pas, en dépit des premières critiques qui commencent à tomber: "Je ne lis pas beaucoup les journaux. Donc je ne sais pas trop ce qui se dit sur moi. Les critiques ne m'affectent pas, elles font partie du jeu. Quand je joue bien, on parle de moi en bien, et quand je joue mal, c'est l'inverse. Il faut savoir prendre du recul et ne pas trop y prêter attention. Ça permet de garder la tête froide dans les moments difficiles", explique-t-il, toujours dans les colonnes du Parisien. Et l'intéressé de se réjouir au passage de pouvoir quitter l'hôtel, où il vit depuis son arrivée à Paris avec sa compagne, pour emménager à son retour d'Argentine - il part ce mardi rejoindre l'Albiceleste qui reçoit la Bolivie vendredi puis se déplace en Colombie le mardi suivant, toujours dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 - dans une nouvelle maison, ce qui lui apportera davantage de stabilité. "J'aurai plus de temps pour me reposer et profiter de ma famille. A l'hôtel, ce n'est pas possible." Persuadé que son voyage en Argentine va lui permettre de recharger ses batteries - il faut dire qu'il n'est pas titulaire en sélection -, Pastore espère bien retrouver à son retour le niveau qui était le sien lors du mois de septembre. L'Argentin voit même plus loin, puisqu'il évoque devant nos confrères du Parisien l'arrivée possible d'une autre star à Paris, David Beckham: "On le connaît tous. C'est un joueur évidemment très important sur le plan de l'image et du palmarès. Si on la chance de l'avoir comme coéquipier, ce sera quelque chose de grand. Chacun peut apprendre beaucoup à ses côtés. Il va énormément nous aider." Et sans doute libérer Pastore du poids d'un transfert dont on ne cesse de lui rappeler le montant...