Parker, sauveur des Spurs

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François KULAWIK , modifié à
Si les Spurs ont finalement échappé à la défaite face à Houston, ils le doivent bien à Tony Parker. Ce nouveau succès a certes été collectif avec notamment 28 points de Manu Ginobili, mais c'est bien le Français qui a fait la différence, TP inscrivant 7 de ses 21 points en prolongation et permettant ainsi à San Antonio de l'emporter 124-121. Soirée également faste pour Nicolas Batum, ainsi que pour les Hornets, toujours invaincus.

Si les Spurs ont finalement échappé à la défaite face à Houston, ils le doivent bien à Tony Parker. Ce nouveau succès a certes été collectif avec notamment 28 points de Manu Ginobili, mais c'est bien le Français qui a fait la différence, TP inscrivant 7 de ses 21 points en prolongation et permettant ainsi à San Antonio de l'emporter 124-121. Soirée également faste pour Nicolas Batum, ainsi que pour les Hornets, toujours invaincus. Le match de la nuit Houston devra finalement patienter. Toujours en quête d'une première victoire, les Rockets ont pourtant bien cru pouvoir profiter du derby texan face aux voisins de San Antonio pour ouvrir leur compteur. A la peine au retour des vestiaires au point d'accuser jusqu'à 14 points de débours, les hommes de Rick Adelman ont en effet réussi à inverser la tendance dans la dernière ligne droite, repassant devant à trois minutes de la fin avant de voir Ishmael Smith, à mi-distance, et surtout Courtney Lee, aux lancer-francs, manquer trois balles de match dans les ultimes secondes. Leur chance était passée. Car si Manu Ginobili, auteur du panier de l'égalisation synonyme de prolongation, manquait, lui aussi, une tentative désespérée à la sirène, les Spurs se ressaisissaient ensuite dans les cinq minutes de rab pour finalement l'emporter 124-121. Les Spurs ou tout du moins Tony Parker, le Tricolore inscrivant en effet 7 des 11 point des siens sur la période et délivrant également une passe décisive pour un panier crucial de Tim Duncan. Un final particulièrement réussi qui couronnait une prestation des plus réussies puisque TP terminait avec 21 points à 8 sur 17 aux tirs, 14 passes, 4 rebonds et 5 interceptions au compteur. Le scénario de la rencontre interdisait néanmoins toute satisfaction personnelle. Ainsi, tandis que le Français regrettait d'"avoir vu l'équipe perdre sa concentration alors qu'elle jouait plutôt bien", Manu Ginobili, autre grand artisan du succès avec ses 28 points, reconnaissait après coup que "s'ils avaient perdu le match, ils en auraient entendu parler pendant des semaines, voire des mois." Pas seulement pour les 14 points d'avance affichés dans le troisième quart, mais plus surement pour les absences conjuguées, dans le final, de Yao Ming, laissé au repos pour l'occasion, et surtout de Kevin Martin et Aaron Brooks, tous les deux touchés à la cheville au cours de la rencontre et sortis prématurément. Luis Scola, 20 points et 8 rebonds, a bien essayé de prendre le relais de l'ancien King jusque là auteur de 24 en 23 minutes, mais ses échecs répétés en prolongation ont finalement couté la victoire aux siens. A contrario, particulièrement à la peine jusqu'à la pause, Tim Duncan s'est retrouvé au retour des vestiaires, inscrivant même le panier de la victoire dans les ultimes secondes pour terminer avec 19 points et 11 rebonds, Richard Jefferson complétant le tableau du Big Four texan avec 22 points et un 4 sur 4 à longue distance. Pas sûr que cela suffise à faire oublier les 121 points encaissés... Les Français Si Tony Parker a donc particulièrement brillé dans la victoire des Spurs, l'ancien Parisien n'a pas été le seul Tricolore à avoir été en verve en ce samedi. A Portland, Nicolas Batum a en effet également connu une soirée faste. Après avoir connu une fin de match difficile lors de sa dernière sortie face au Thunder, le Français s'est parfaitement rattrapé en rendant son meilleur total de la nouvelle saison avec 20 points à 7 sur 14 aux tirs et 3 sur 6 derrière l'arc en 35 minutes, participant ainsi pleinement au beau succès décroché aux dépens des Raptors 97-84 puisque Batum s'est également distingué en défense sur Linas Kleiza et Amir Johnson. Pour le reste de la colonie française, ce samedi est à oublier. Sans surprise, Kevin Seraphin n'a ainsi pas échappé à un nouveau match vissé sur le banc et ses Wizards en ont été quittes pour une nouvelle défaite, Cleveland venant l'emporter 102-107 à Washington. Du grand classique également pour Alexis Ajinça et Ian Mahinmi. Face aux Nuggets, le premier est en effet resté en civil et le second n'a fait que passer avec 2 points et 2 rebonds en à peine une minute. Pas de quoi peser dans la défaite des siens, Denver s'imposant dans le Texas 92-103. Défaite et temps de jeu également limité pour un autre intérieur tricolore puisqu'à Miami, les Nets n'ont pas fait le poids face au Heat, les Floridiens gagnant aisément 101-89 et Johan Petro rendant deux tirs manqués et deux fautes pour un rebond en 6 minutes. Autre Français battu, Boris Diaw a, lui, eu évidemment droit à un temps de jeu bien plus conséquent face au Magic. Mais s'il a joué 37 minutes, l'ancien Palois n'a pas non plus affolé les compteurs avec 6 points à 3 sur 8 aux tirs et 5 rebonds. Le capitaine des Bleus a bien eu l'opportunité de se rattraper en toute fin de match, mais Diaw a également manqué le tir primé de la dernière chance, Orlando l'emportant 91-94 à Charlotte. Il y a donc eu un autre Bleu vainqueur ce samedi puisque côté Magic, Mickael Pietrus était de la partie. En dépit des absences de Ryan Anderson et Jameer Nelson, Pietrus a toutefois dû se contenter de 17 minutes de jeu, le Guadeloupéen terminant avec 3 points à 1 sur 4 aux tirs et 3 rebonds. La statistique Sixième match et sixième victoire pour les Hornets! Après avoir tombé, la veille, le Heat à domicile, La Nouvelle-Orleans, dernière équipe invaincue avec les Lakers et les Hawks, a remis ça à Milwaukee en l'emportant 81-87 avec notamment 25 points à 10 sur 12 aux tirs de David West, 14 points, 9 rebonds et 6 passes de Chris Paul et encore 14 points de Marco Belinelli. Grâce à ce nouveau succès, les Hornets réalisent le meilleur début de saison de leur histoire. Côté Bucks, c'est Andrew Bogut qui a été le plus en vue mais ses 19 points-14 rebonds n'ont pas suffi, pas plus que les 14 points de John Salmons.