Parker et les Spurs déroulent

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François Kulawik de Sports.fr , modifié à
Deux jours après avoir calé face aux Hornets, les Spurs ont repris leur marche en avant lors de leur déplacement chez les Clippers. Portés par leur collectif, les Texans ont en effet renoué avec la victoire, l'emportant 88-97 avec notamment 19 points et 9 passes de leur meneur Tony Parker.

Deux jours après avoir calé face aux Hornets, les Spurs ont repris leur marche en avant lors de leur déplacement chez les Clippers. Portés par leur collectif, les Texans ont en effet renoué avec la victoire, l'emportant 88-97 avec notamment 19 points et 9 passes de leur meneur Tony Parker. Une valeur sûre. Rien de mieux en effet pour les Spurs, qu'une rencontre face aux Clippers pour relancer la machine. A l'instar des Celtics au début du siècle ou des Jazz plus récemment, l'autre franchise de L.A. réussit particulièrement bien aux Texans. Partis pour une nouvelle saison galère, les Californiens éprouvent certes les pires difficultés dès qu'il s'agit de se mesurer à l'un des cadors de la Ligue, mais avec désormais 17 défaites concédées à la suite face aux troupes de Greg Popovich, San Antonio est bien la bête noire des Clippers. Aussi, les hommes de Vinny Del Negro pouvaient bien tenir le choc le temps d'un premier quart achevé sur un score de parité (26-26), les visiteurs ont ensuite pris peu à peu leurs aises, passant en tête à la pause (44-50) avant d'attaquer la dernière ligne droite avec dix longueurs d'avance (65-75). Le sort de la rencontre était scellé. Eric Gordon avait beau se démener à la mène, signant même son record de passes en carrière en compilant 23 points-11 passes, et Chris Kaman faire ce qu'il pouvait sous le cercle, l'Allemand rendant 18 points-8 rebonds, le collectif texan était bien trop huilé pour que les Californiens ne puissent espérer leur tenir tête. Car non seulement le Big Three texan a répondu présent, mais c'était même cette fois un Big Five qui était de sortie au Staples Center. Ainsi, si Tony Parker a été le plus en vue avec ses 19 points-9 passes, le Français affichant un solide 8 sur 16 aux tirs,, Richard Jefferson, 18 points, et, surtout, le rookie Garry Neal, débarqué cet été en provenance de Trévise et auteur de 16 points pour son troisième match NBA, faisaient mieux que Manu Ginobili et Tim Duncan, 14 points chacun. De quoi confirmer les prédictions de Gregg Popovich, qui assurait, avant le début de la saison, que la bonne tenue de son banc allait lui permettre d'économiser ses vétérans vedettes. Et Tony Parker de confirmer l'avis de son entraîneur. "Notre banc est bien meilleur que ces dernières années, expliquait ainsi TP à l'issue de la rencontre, si Garry Neal et James Anderson continuent à jouer comme ça, notre banc va être vraiment pas mal cette saison. Gary est un bon marqueur et James peut apporter autant en attaque qu'en défense. C'est tout ce qu'on peut demander. Il faut désormais que Tiago apporte rapidement à l'intérieur et on sera solide." Arrivé tardivement, le Brésilien Tiago Splitter est pour l'heure moins en vue, l'intérieur n'ayant inscrit que ses deux premiers points face aux Clippers.