Paris a géré son coup

  • Copié
Benoît CONTA , modifié à
Le tenant du titre s'en sort bien. Opposé à Agen, dimanche, lors des seizièmes de finale de Coupe de France, le Paris Saint-Germain s'est qualifié pour le tour suivant, après un succès mitigé (3-2). Grâce à un grand Nenê et malgré quelques ratés en défense, les hommes d'Antoine Kombouaré renouent donc avec la victoire après leur revers à Montpellier, en milieu de semaine.

Le tenant du titre s'en sort bien. Opposé à Agen, dimanche, lors des seizièmes de finale de Coupe de France, le Paris Saint-Germain s'est qualifié pour le tour suivant, après un succès mitigé (3-2). Grâce à un grand Nenê et malgré quelques ratés en défense, les hommes d'Antoine Kombouaré renouent donc avec la victoire après leur revers à Montpellier, en milieu de semaine. Mission accomplie. En gérant un peu tant bien que mal, le Paris Saint-Germain a décroché son billet pour les huitièmes de finale de la Coupe de France, dimanche, en venant à bout d'Agen, club de CFA 2 (3-2). Après sa victoire à Lens, au tour précédent (5-0), les tenants du titre sont donc toujours en lice pour conserver leur trophée. Et s'ils avaient demandé à jouer au Parc des Princes pour des raisons de sécurité, le Stade Armandie a finalement été très accueillant, au moins pour les joueurs, puisqu'aucun déplacement de supporters n'avait été organisé par le club parisien. Sur une pelouse à moitié gelée, Antoine Kombouaré avait plus ou moins décidé de faire tourner son effectif, en alignant un 4-2-3-1 avec le seul Hoarau en pointe, et les titularisations de Luyindula, Camara ou Clément. Mais si la composition a légèrement changé, un homme fait décidément la pluie et le beau temps sur le jeu parisien. Ce joueur, c'est évidemment Nenê. Transparent face à Montpellier, mardi, en Coupe de la Ligue, le Brésilien a vu son équipe s'incliner (0-1, a.p.). Cette fois, le milieu offensif était dans un bon jour, et a offert trois buts à ses partenaires. Son premier centre trouve ainsi Hoarau, qui dévie vers Bodmer, et la reprise de volée de l'ancien Lyonnais trouve le fond des filets (1-0, 13e). Les Parisiens s'endorment alors lentement, avant de voir Daffé marquer de la tête sur corner, avec l'aide d'un Edel plutôt suspect sur le coup (1-1, 41e). Au retour des vestiaires, Nenê est donc contraint de ressortir de sa boîte, pour offrir coup sur coup deux buts à Luyindula (2-1, 47e), puis Hoarau (3-1, 50e). Ensuite, et comme en première période, les somnolences reprennent la défense parisienne. Des oublis qui permettent à Vandersnick de ramener Agen dans le match (3-2, 69e), mais qui ne coûteront finalement pas la victoire finale. L'essentiel est là.