OL, attention danger !

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Olivier CHAUVET Br De Sports.fr , modifié à
Présent sans discontinuer en Ligue des champions depuis plus de dix ans, l'Olympique Lyonnais doit passer cette saison par les barrages pour participer à la phase de poules de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Et la tâche ne s'annonce pas aisée puisque les Gones reçoivent, mardi à l'occasion du match aller, le Rubin Kazan, qui a fait bonne figure lors des deux éditions précédentes.

Présent sans discontinuer en Ligue des champions depuis plus de dix ans, l'Olympique Lyonnais doit passer cette saison par les barrages pour participer à la phase de poules de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Et la tâche ne s'annonce pas aisée puisque les Gones reçoivent, mardi à l'occasion du match aller, le Rubin Kazan, qui a fait bonne figure lors des deux éditions précédentes. Après un début de saison en douceur en ligue 1 avec une victoire à Nice (3-1) et un nul à domicile face à Ajaccio (1-1), l'Olympique Lyonnais dispute un match capital ce mardi. Les Gones reçoivent en effet le Rubin Kazan au Stade Gerland en tour préliminaire de la Ligue des champions afin d'accéder pour la douzième fois consécutivement à la phase de poules de la C1. Une performance que seuls le Real Madrid, Manchester United et Arsenal ont réalisé. "Certains clubs énormes ont eu des années creuses, pas nous", se félicite Bernard Lacombe. Mais le conseiller du président Jean-Michel Aulas sait aussi qu'une double confrontation comme celle-ci n'est jamais facile à négocier. Si l'OL avait franchi sans encombre l'obstacle du tour préliminaire en 2009 face à Anderlecht (5-1, 3-1) et en 2000 face à l'Inter Bratislava (2-1, 2-1), le club rhodanien avait aussi connu une immense désillusion en août 1999, lorsqu'il s'était fait sortir prématurément par le modeste club slovène de Maribor (0-1, 0-2). "C'est un rendez-vous important dans ce début de saison, on en avait tous conscience en préparation. Je pense qu'on est prêt mais il va falloir jouer intelligemment car en face c'est une équipe avec un très bon niveau qui a l'expérience des coupes d'Europe, qui son style de jeu mais qui reste très performante. Elle exploite à fond les contre-attaque, à domicile comme à l'extérieur donc il faut se mettre dans les meilleures dispositions possibles avant le match retour car ce ne sera pas évident d'aller chercher un résultat là-bas", prévient Hugo Lloris, qui sait que ses troupes devront évoluer avec une défense recomposée en l'absence de Cris et John Mensah. L'ancien guingampais Bakary Koné, arrivé la semaine dernière en provenance de Guingamp, devrait ainsi connaître sa deuxième titularisation consécutive après celle face à Ajaccio. Garde: "Une équipe qui prend plaisir à défendre" En revanche, les Gones savent qu'ils peuvent compter sur des attaquants plutôt en forme, à l'image de Lisandro, auteur de deux buts en deux matches de championnat, pour tenter de percer le rideau défensif russe. Mais Rémi Garde prévient ses ouailles: "On peut s'imaginer que les occasions seront plus difficiles à se créer car le niveau va probablement s'élever. Le match face à Ajaccio était pour cela une bonne répétition. Il faudra donc faire preuve de beaucoup de réalisme même si ce sera difficile de se procurer des occasions car le Rubin Kazan a une assise défensive assez importante, je dirais même qu'elle prend du plaisir à défendre". Des qualités que la formation russe a en effet prouvé ses deux dernières saisons, au cours desquels elle a à chaque fois réussi à bien figurer lors de la phase de poules. Tombé dans le groupe de la mort lors de l'exercice 2009-2010, avec le Barça et l'Inter, deux futurs demi-finalistes, et le Dynamo Kiev, le Rubin avait notamment réussi à battre au Camp Nou les Blaugrana (1-2) avant d'accrocher le nul au retour. La saison dernière, les hommes de Kurban Berdyev ont de nouveau rencontré le club espagnol, contre qui ils ont de nouveau réussi à tenir le nul sur leur pelouse du Stade Central (1-1). Cette saison, ils ont déjà sorti le Dynamo Kiev lors du tour précédent (2-0, 2-1). C'est donc un adversaire coriace que Lyon s'apprête à affronter mardi soir et l'enjeu d'une telle rencontre, notamment financier (L'OL pourrait toucher 20 millions d'euros en cas de participation à la phase de poules), accroît encore un peu plus la pression sur leurs épaules. "Cette saison, nous serons plus humbles d'une manière générale. Nous n'allons pas vous dire cette année que l'on est candidat au titre mais que l'on veut se qualifier pour la Champions League. C'est le seul objectif que j'ai donné aux joueurs", avait indiqué Jean-Michel Aulas le 30 juin prochain lors de la reprise. Les Gones sont prévenus, ils n'ont pas le droit à l'erreur.