Nantes cherche le calme

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Alors que les Nantais ont exprimé leur volonté de remonter immédiatement, l'effectif semble d'ores et déjà sous pression avant même le coup d'envoi de la Ligue 2. Balayé 4-0 samedi par Troyes (National) au 1er tour de la Coupe de la Ligue, les Canaris ne respirent pas la sérénité

Alors que les Nantais ont exprimé leur volonté de remonter immédiatement, l'effectif semble d'ores et déjà sous pression avant même le coup d'envoi de la Ligue 2. Balayé 4-0 samedi par Troyes (National) au 1er tour de la Coupe de la Ligue, les Canaris ne respirent pas la sérénité.A moins d'une semaine de l'ouverture de leur saison au Stade Malherbe de Caen, la situation des Canaris est déjà préoccupante. Gernot Rohr, arrivé en juin pour suppléer Elie Baup, a tenu a mettre les points sur les « i » après la catastrophique prestation de son équipe lors du 1er tour de la Coupe de la Ligue samedi dernier au stade de l'Aube, face à des Troyens désormais pensionnaires de National (4-0).Cette débâcle dans l'Aube aura peut-être eu le mérite de mettre en lumière le chantier auquel s'attaque l'ex-entraîneur niçois, qui n'a pas caché sa frustration après la claque reçue par ses joueurs: "C'est une humiliation pour une équipe qui aujourd'hui n'était pas à la hauteur. Pas de défense, pas de milieu, pas d'attaque, vraiment pas grand chose" confiait Rohr devant la caméra du site officiel du FC Nantes avant de conclure : " S'il faut prendre 5, 6, 7 joueurs, on le fera". Rohr: "Besoin d'un leader"La page recrutement n'est donc pas tournée à la Jonnelière. A l'issue de l'entraînement de ce mardi, Gernot Rohr, conscient que l'effectif dont il dispose présente de trop nombreuses lacunes, dressait le profil de la recrue idéale : "Le club a besoin d'un leader, un garçon qui puisse évoluer en récupérateur, et qui apporte un plus au niveau mental, un gagneur ". Si Waldemar Kita dispose d'encore près de quatre semaines pour boucler son recrutement, la saison commence en revanche dès la semaine prochaine. La situation urge donc déjà, d'autant qu'il faudra éviter un faux-départ, afin de se décharger d'une pression déjà bien présente, comme le constate David de Freitas: "On s'est mis tout seuls dans une situation délicate. Si on n'a pas envie de revivre une saison comme l'année dernière, il va falloir se reprendre tout de suite". Le temps presse déjà à Nantes.