Nadal: "Bien jouer à Londres"

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Propos recueillis par Régis AUMONT , modifié à
Forfait de dernière minute pour le Masters 1000 de Paris-Bercy en raison d'une tendinite au bras gauche, Rafael Nadal, de passage dans la capitale ce lundi, n'émet pas trop d'inquiétudes quant à sa participation au Masters de Londres dans quinze jours. L'Espagnol, déçu de ne pas pouvoir jouer cette semaine dans la ville de ses premiers grands exploits, a surtout préféré jouer la prudence après avoir beaucoup joué cette saison.

Forfait de dernière minute pour le Masters 1000 de Paris-Bercy en raison d'une tendinite au bras gauche, Rafael Nadal, de passage dans la capitale ce lundi, n'émet pas trop d'inquiétudes quant à sa participation au Masters de Londres dans quinze jours. L'Espagnol, déçu de ne pas pouvoir jouer cette semaine dans la ville de ses premiers grands exploits, a surtout préféré jouer la prudence après avoir beaucoup joué cette saison. Rafael, comment va votre bras ? J'ai une tendinite qui a commencé à me faire vraiment mal vendredi dernier. J'ai demandé l'avis du médecin qui m'a dit que cela pouvait s'aggraver. Comme nous sommes en fin de saison et que j'ai beaucoup joué, je me suis dit que je devais faire attention. La décision n'a pas été facile pour moi. C'est le dernier Masters 1000 de l'année et il a lieu dans une des villes que je préfère. Je n'ai pas eu de problèmes durant toute l'année et je préfère faire attention pour ne pas risquer d'avoir des difficultés pour bien commencer l'année prochaine, et aussi pour pouvoir jouer le Masters. Avez-vous des inquiétudes pour Londres justement ? Non pas pour le moment. Je vais recommencer à m'entraîner bientôt, mais je n'ai pas encore de date précise. Il faut voir comment cette tendinite évolue. J'ai encore deux semaines devant moi avant le Masters. Il faudrait que j'aie au moins une semaine d'entraînement avant. L'année dernière, lorsque vous êtes arrivé à Londres, vous sembliez un peu fatigué. Est-ce que le fait de ne pas jouer à Paris cette saison pourrait vous permettre d'être plus frais ? On verra bien. Je dis toujours la même chose: je ne sais pas ce qu'il va se passer. Je sais juste que j'aurai une grosse motivation et que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour bien jouer là-bas. C'est un objectif pour moi cette année d'améliorer mon image par rapport à celle que j'avais donnée l'an dernier à Londres. C'est peut-être l'endroit où la surface est la plus difficile pour mon jeu et où les adversaires sont les plus coriaces, mais je suis là pour essayer de gagner. "Les joueurs français ont toujours une chance" Vous n'étiez pas obligé de venir ici devant la presse du fait de votre blessure. Pour quelle raison l'avez-vous fait ? Je trouvais qu'il était important que je vienne. Ce tournoi est important pour moi, et cette ville l'est tout autant à mes yeux. Quand on ne peut pas jouer un tournoi, et que l'on n'est pas à l'autre bout du monde, cela me paraît normal de venir. Je ne peux pas jouer et j'en suis désolé pour le tournoi et pour les fans. Mais je voulais expliquer pourquoi. C'est le minimum que je puisse faire. Concernant le tournoi, à part Roger (Federer) et Novak (Djokovic), qui a des chances d'aller le plus loin ? Je suis désolé, mais je n'ai pas vu le tableau. En tout cas, David Ferrer joue très, très bien en ce moment. Il y a bien sûr aussi Söderling, Murray... Ce sont toujours les mêmes favoris. Et ici les joueurs français ont toujours une chance parce qu'ils jouent à domicile. Cette année, paraît-il que le court est très rapide. Quand c'est le cas, le tournoi est plus ouvert. Pensez-vous que Gaël Monfils a une chance de retourner en finale ? Bien sûr. Il a ses chances. Il a un gros potentiel. Il joue bien actuellement, on l'a notamment vu à Tokyo. C'est certain qu'il y a une possibilité pour lui. Vous savez que la finale de la Coupe Davis va opposer la France à la Serbie. Qui est favori selon vous ? Je ne sais pas. Je pense que cette rencontre est très ouverte. Je ne sais pas qui va jouer pour la France, alors que je peux l'imaginer pour la Serbie. Mais en France, vous avez différentes options. Je crois que le double constituera un point crucial, surtout pour les Français. Pour la Serbie, les deux points de Djokovic seront décisifs. Si Novak perd l'un de ces deux matches, je pense que la France aura pris l'avantage.