Montpellier ne s'enflamme pas

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Guillaume BARDOU Br De Sports.fr , modifié à
Leaders de Ligue 1 après cinq journées, les Héraultais ont passé la semaine en toute quiétude alors que leurs poursuivants les plus proches, Lyon, Paris, Lille ou encore Rennes bataillaient sur la scène européenne. Montpellier a su trouver ses marques avec un effectif étoffé. De quoi vivre une nouvelle saison dans la peau du trouble-fête, deux ans après son parcours surprise ? Joueurs et staff s'échinent à éviter toute euphorie avant le déplacement à Brest, samedi lors de la 6e journée de Ligue 1.

Leaders de Ligue 1 après cinq journées, les Héraultais ont passé la semaine en toute quiétude alors que leurs poursuivants les plus proches, Lyon, Paris, Lille ou encore Rennes bataillaient sur la scène européenne. Montpellier a su trouver ses marques avec un effectif étoffé. De quoi vivre une nouvelle saison dans la peau du trouble-fête, deux ans après son parcours surprise ? Joueurs et staff s'échinent à éviter toute euphorie avant le déplacement à Brest, samedi lors de la 6e journée de Ligue 1. "Les premières photos ? 1974-1975, j'étais un peu plus playboy que maintenant. Encore que... On plait toujours un peu". Cette semaine, l'ambiance était au beau fixe à Montpellier, surprenant leader de Ligue 1. De quoi permettre à Louis Nicollin d'avoir la mine des très bons jours sur la photo officielle 2011-2012 de son club, la 37e donc depuis sa prise de contrôle du club. Interrogé par Le Midi Libre, l'emblématique président du MHSC n'a pas caché son plaisir par rapport à un début de saison réussi, une entame faite de quatre victoires pour une seule défaite (face à Lyon, 2-1, lors de la 4e journée, ndlr). Hors de question pourtant de se voir trop beau : "Ce n'est pas maintenant que je vais prendre le cigare. C'est complètement anecdotique", tempère ainsi "Loulou". Vraiment ? Difficile pourtant de ne pas y voir les résultats d'un été paisible et plutôt judicieux. Si Emir Spahic a quitté l'Hérault pour Séville après une saison où il aura davantage brillé par ses cartons rouges que par ses prestations sur le terrain, Montpellier a su en effet conserver ses cadres dont Olivier Giroud auteur d'un début de saison impressionnant. L'ancien Tourangeau fait d'ailleurs partie du quatuor magique avec Yanga-Mbiwa, Bocaly,et Bédimo, les seuls à avoir disputé l'intégralité des cinq dernières rencontres. Si les trois premiers étaient des tauliers annoncés, l'ancien Lensois a même mis sur le banc Cyril Jeunechamp, pilier de René Girard ces dernières saisons. Le signe d'une ère nouvelle... Girard : "Une équipe, ce n'est pas onze types et des coiffeurs" Plus musclé, plus offensif aussi, ce Montpellier nouveau entend pourtant compter sur tout le monde, à commencer par le jeune Younès Belhanda de retour après deux matches de suspension. "On souhaitait doubler tous les postes, avoir un effectif consistant pour aller voir plus haut et passer sans encombre la Coupe d'Afrique des Nations, en janvier", affirme René Girard au Midi Libre. Une équipe, ce n'est pas onze types et des coiffeurs. C'est vingt-cinq joueurs qui s'investissent". Une recette qui marche... Meilleure attaque de Ligue 1 ex-aequo avec Rennes, le MHSC est également la meilleure défense. De quoi rêver de se mêler aux gros alors que le début de la Ligue Europa laisse sûrement quelques souvenirs amers aux Héraultais. Celui de Gyor par exemple, le modeste club hongrois qui les avaient fait tomber d'entrée la saison passée... Un an après, Montpellier n'a pas totalement oublié. Une nouvelle qualification européenne serait sans doute l'antidote parfait.