Monfils: "Que du bonheur"

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Propos recueillis par Régis AUMONT , modifié à
Vainqueur pour la première fois de sa carrière de Roger Federer, samedi en demi-finales à Bercy à l'issue d'un match indécis jusqu'au bout (7-6, 6-7, 7-6), Gaël Monfils savoure l'instant mais ne veut surtout pas se contenter de cela. Battu l'an dernier en finale du Masters 1000 parisien, le Français, qui fera face dimanche à Robin Söderling, veut cette fois-ci aller au bout.

Vainqueur pour la première fois de sa carrière de Roger Federer, samedi en demi-finales à Bercy à l'issue d'un match indécis jusqu'au bout (7-6, 6-7, 7-6), Gaël Monfils savoure l'instant mais ne veut surtout pas se contenter de cela. Battu l'an dernier en finale du Masters 1000 parisien, le Français, qui fera face dimanche à Robin Söderling, veut cette fois-ci aller au bout. Gaël, satisfait d'avoir enfin battu Roger ? Oui, je suis content d'avoir gagné contre Roger. J'ai beaucoup d'admiration pour lui, c'est un peu la légende du tennis. Cette victoire va rester gravée à jamais. En plus, de l'avoir fait à Paris, c'est encore plus fort. Ce n'est vraiment que du bonheur. Est-ce votre plus belle victoire ? Je ne raisonne pas comme ça. Ma plus belle victoire, c'est quand je gagnerai Roland-Garros. Car je veux vraiment le gagner. C'est donc une très belle victoire, mais pas la plus belle. Que s'est-il passé dans ce jeu à 5-6 dans le troisième set où vous écartez cinq balles de match ? Déjà je me suis entêté à servir «extérieur» sur les balles de match pour faire service-volée et ça ne passait pas. Et sur celle où il a le coup droit pour finir, celle-là, je pense que je l'aurais touchée...mais je ne sais pas ce que ça aurait donné. Je pense qu'il a voulu prendre la balle trop tôt. S'il avait été plus tranquille, il passait son coup droit et derrière il concluait à la volée. C'était beaucoup de stress à ce moment-là, mais je l'ai bien géré. Le public a joué le jeu, il était très présent. J'ai eu un peu de chance, de réussite, et c'est passé. Vous avez donné l'impression de contrôler les choses au début. Je suis bien rentré dans le match. Je lui ai montré que j'allais être agressif, tenir ma ligne et taper fort. Ça aide de bien débuter comme ça. Si j'avais raté mes premiers coups droits, cela aurait sans douté été différent. Avec tout ce qu'il vous est arrivé depuis le début du tournoi, vous allez être tranquille demain, non ? Je suis toujours tranquille (rires). Mais pas forcément non. Dimanche, le plus dur, c'est que je vais la vouloir vraiment la victoire. C'est la deuxième fois que l'on me tend la sucette (sic), il faut que je la prenne ! Je me suis fait torpiller par Robin la semaine dernière (défaite 6-3, 6-2 à Valence, ndlr). Je sais que ce ne sera pas facile. Mais je vais être guerrier parce que je suis chez moi et que je veux le gagner ce tournoi. Il va bien me rentrer dedans, ça va être intéressant...