Miami version 2.0

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François KULAWIK , modifié à
Deux matches, deux victoires: le Heat ne pouvait rêver meilleur départ pour ses demi-finales de Conférence face aux Celtics. Deux jours après un premier succès marqué du sceau de Dwyane Wade, Miami a en effet remis ça ce mercredi en l'emportant 102-91 avec, dans le rôle du héros du jour, son compère LeBron James, meilleur marqueur du match avec 35 points. A Boston de réagir...

Deux matches, deux victoires: le Heat ne pouvait rêver meilleur départ pour ses demi-finales de Conférence face aux Celtics. Deux jours après un premier succès marqué du sceau de Dwyane Wade, Miami a en effet remis ça ce mercredi en l'emportant 102-91 avec, dans le rôle du héros du jour, son compère LeBron James, meilleur marqueur du match avec 35 points. A Boston de réagir... Bonne nouvelle pour les Celtics: impératifs télévisuels obligent, le troisième épisode de la série vedette des demi-finales de Conférence n'est prévu que samedi. Doc Rivers et son staff n'auront vraisemblablement pas trop de ses quatre jours de repos pour corriger le tir. Et ce d'autant plus que depuis la constitution du Big Three et l'arrivée de l'ancien coach du Magic sur le banc des C's, jamais la franchise au trèfle ne s'était retrouvée dans une telle mauvaise posture. En 2009, face à Chicago et Orlando, ou en 2010, face à Cleveland et Los Angeles, Boston avait notamment toujours remporté la deuxième manche de sa série après avoir démarré par une défaite. Il en faudrait pourtant plus pour que les Celtics ne cèdent à la panique. "Etre menés 2-0 ne nous effraie pas. Ni ne nous rend particulièrement nerveux. C'est juste une opportunité qui nous est donnée pour briller." préférait ainsi retenir Ray Allen à l'issue de la rencontre. A peine plus d'inquiétude du côté de son entraîneur. "Ils ont juste remporté leurs deux matches à domicile et on ne peut plus rien y changer. A nous de faire pareil et la série sera relancée.", expliquait, lui, Doc Rivers, reconnaissant néanmoins qu'"il faudrait bien changer quelque chose pour les empêcher de jouer comme ils l'ont fait en fin de match." Boston craque sur la fin Car si Boston a longtemps tenu la comparaison, pointant ainsi encore à hauteur de son hôte au coeur de la dernière ligne droite malgré un trou d'air au retour des vestiaires lui valant huit points de débours (51-43, 25e), le money-time aura finalement été fatal aux champions 2008. Sur la même ligne que les Floridiens (80-80) avec à peine sept minutes à jouer, les Celtics ont alors craqué dans les grandes largeurs. Six tirs manqués plus tard et les C's en étaient en effet quittes pour un 14-0 forcément rédhibitoire, le Heat n'ayant dès lors plus qu'à entretenir l'écart. "On sait que notre salut passe par notre défense, notre solidarité, notre cohésion, pouvait ensuite disserter LeBron James, et c'est en défense que nous avons fait la différence sur la fin. Même si l'attaque a également bien tourné." Pour lui plus que pour les autres. Après ses 25 points du match 1, James Jones a ainsi terminé fanny avec un seul tir tenté et manqué en 19 minutes. Insaisissable il y a deux jours, Dwyane Wade a également été un poil moins en vue, l'icône locale compilant tout de même 28 points et 8 rebonds. Cette fois, c'était en effet au tour de LeBron James de revêtir le costume du héros. Une façon pour lui de dire adieu, ou tout du moins au revoir, à son (double) titre de MVP, l'ancien Cav n'ayant terminé que troisième du scrutin 2011 derrière Derrick Rose et Dwight Howard. Car avec 35 points à 14 sur 25 aux tirs et 7 rebonds pour aucune perte de balle en 44 minutes, et sept points lors du 14-0 décisif, King James a bien signé un récital labélisé MVP. "On ne joue pas pour les distinctions individuelles. LeBron a déjà deux titres de MVP et il a encore prouvé ce soir que c'est le meilleur joueur dans la Ligue, mais le plus important pour lui, comme pour tous les joueurs de cette équipe, c'est le titre à la fin de l'année." tenait d'ailleurs à saluer Chris Bosh, pas en reste par ailleurs avec ses 17 points et 11 rebonds. Fidèles à leurs bonnes habitudes, les Tres Amigos y sont donc encore allés de leurs 80 points sur les 102 inscrits par les troupes d'Erik Spoelstra ! De quoi faire des envieux côté Celtics puisque si Rajon Rondo n'a pas démérité avec ses 20 points et 12 passes, le Big Three du Massachussetts n'a pas tenu la comparaison. Tandis que Ray Allen passait au travers avec seulement 7 points, Kevin Garnett et Paul Pierce devaient ainsi se contenter de 16 et 13 points. Bien insuffisants face à un Heat de plus en plus en accord avec ses ambitions...