Madrid, le casse-tête reste entier

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Par Michael Balcaen , modifié à
Une nouvelle leçon. Le Barça a redonné vie à la Liga en s'imposant face au Real Madrid dans un Santiago Bernabeu qui ne lui a jamais autant réussi que ces dernières années. Une fois encore, les Blaugrana ont douché les illusions de Madrilènes qui ont pris l'eau au fil de la rencontre. Comme la saison dernière, le pressing des Madrilènes n'aura tenu qu'une heure. Le Real voulait regarder le Barça dans les yeux, c'est raté.

Une nouvelle leçon. Le Barça a redonné vie à la Liga en s'imposant face au Real Madrid dans un Santiago Bernabeu qui ne lui a jamais autant réussi que ces dernières années. Une fois encore, les Blaugrana ont douché les illusions de Madrilènes qui ont pris l'eau au fil de la rencontre. Comme la saison dernière, le pressing des Madrilènes n'aura tenu qu'une heure. Le Real voulait regarder le Barça dans les yeux, c'est raté. Cristiano Ronaldo sifflé par une partie du public du Santiago Bernabeu, le Barça qui repart avec un nouveau succès en poche, Mourinho qui fait la paix avec Tito Vilanova l'adjoint de Guardiola et qui évoque une certaine malchance pour expliquer la défaite, les images fortes de ce Clasico remporté 3-1 par les Blaugrana sont nombreuses. Fort d'une série incroyable en championnat comme en Ligue des champions, le Real Madrid comptait rivaliser dans le jeu avec les Barcelonais. Comme la saison dernière, ils n'en ont pas eu les moyens. "C'est le football, ça se joue sur des détails, la chance tient une grande part dans ce sport, a ainsi analysé José Mourinho lors de la conférence de presse d'après match relayée par Marca. Au lieu de 1-1, on aurait pu mener 2-0 dans des circonstances normales car le joueur fantastique qu'est Cristiano Ronaldo en principe la met dedans. Et cela aurait été différent." Le technicien portugais a malheureusement pour lui vu un Cristiano Ronaldo loin de son meilleur niveau et qui ne profitera pas de cette superbe ouverture de Benzema, pas plus que de ce centre déposé par Xabi Alonso pour une tête là encore hors cadre. Le public s'en est souvenu en le sifflant. Ronaldo sifflé par les supporters du Real Par deux fois Ronaldo aurait pu faire basculer de nouveau le Clasico et par deux fois, le vent a tourné dans les secondes qui ont suivi en faveur d'un Barça qui a su montrer une grosse force de caractère. Car c'est le couteau sous la gorge et avec un but encaissé au bout de 25 secondes suite à une incroyable erreur de relance de Victor Valdes que les Catalans ont débuté cette rencontre. Leur jeu fait de passes courtes et de déplacements a cependant encore fait la différence. Au fil des minutes le superbe pressing madrilène s'est desserré avant de se déliter en seconde période. Et si Mourinho qualifie justement le but de Xavi (ou plutôt de Marcelo contre son camp) de pure chance, il avoue qu'ensuite les coéquipiers de Messi "ont eu la suprématie psychologique de celui qui gagne et ont touché le ballon comme ils aiment le faire". Et lorsque le Barça pose le pied sur le ballon, il n'y a plus grand-chose à espérer... Si les Madrilènes ont tous tenu à dédramatiser les conséquences de cette défaite, sans omettre de préciser que perdre contre le Barça leur fera toujours mal (Casillas), Sergio Ramos a précisé son sentiment en deux temps, expliquant: "Il faut les féliciter, c'est une grande équipe" et "ce qui est bien dans le football, c'est que son histoire est pleine de revanche, on se retrouvera". Chassez le naturel... Des propos logiques pour une rencontre qui s'est déroulée dans des conditions bien plus normales que lors des derniers duels directs, le plus frais ayant atteint des sommets de stupidité. Cette fois, Mourinho a salué Guardiola avant le match puis son adjoint, Vilanova,, celui à qui il avait mis un doigt dans l'oeil... La nouvelle claque reçue confirme la domination du Barça dans les duels directs. Mais à Madrid, une fois cette défaite digérée, toutes les composantes du club se souviendront qu'un point pris à Séville samedi prochain leur redonnera la première place...