Lyon, toutes griffes dehors

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Rémy DE SOUZA , modifié à
Trois jours après son premier revers de la saison à Caen (0-1), l'Olympique Lyonnais s'est parfaitement repris en s'offrant samedi le scalp de Bordeaux (3-1) devant son public de Gerland. Une victoire synonyme de 1ère place provisoire au classement pour le club rhodanien alors que dans les autres rencontres de cette 8e journée de Ligue 1 débutées à 19h, l'OM et Lille ont connu le même sort, se faisant rattraper en fin de match par Lorient et Valenciennes (1-1).

Trois jours après son premier revers de la saison à Caen (0-1), l'Olympique Lyonnais s'est parfaitement repris en s'offrant samedi le scalp de Bordeaux (3-1) devant son public de Gerland. Une victoire synonyme de 1ère place provisoire au classement pour le club rhodanien alors que dans les autres rencontres de cette 8e journée de Ligue 1 débutées à 19h, l'OM et Lille ont connu le même sort, se faisant rattraper en fin de match par Lorient et Valenciennes (1-1). La défaite enregistrée mercredi à Caen (0-1) n'était finalement qu'un accident dans le bon parcours qu'accomplissent les hommes de Rémi Garde en ce début de saison. La réaction des Gones, attendue, a été cinglante, trois jours après le revers concédé au Stade Michel-d'Ornano sur un penalty synonyme de carton rouge et de suspension d'Hugo Lloris pour ce rendez-vous face à Bordeaux. Des Girondins qui n'auront pas eu l'occasion ce samedi de profiter de l'absence du gardien de but de l'équipe de France tant la domination du club aux sept titres de champion de France aura été criante dans cette joute comptant pour la 8e journée de Ligue 1. Une rencontre dont se souviendra longtemps Alexandre Lacazette, qui a fêté face au club du scapulaire sa première titularisation en Ligue 1. Préféré à Jimmy Briand, le pensionnaire de l'équipe de France des moins de 20 ans représentait l'une des nouveautés du onze de départ lyonnais avec les retours de Kim Källström, Clément Grenier et de Dejan Lovren en plus de la présence au coup d'envoi de l'intérimaire en chef de l'OL, Rémy Vercoutre, dans la cage. Une équipe qui n'aura pas manqué de combler de joie les nombreux supporters venus garnir les travées de Gerland, enceinte en fête ce samedi pour célébrer la démonstration offerte par ses protégés. Gomis marque des points Le monologue rhodanien prend rapidement forme puisque Gomis fait parler la poudre dès la 8e minute de jeu. Bastos s'illustre en effaçant Traoré d'un sombrero avant de centrer en demi-volée. L'ancien Stéphanois se jette au deuxième poteau pour ouvrir le score (1-0, 8e). Les Lyonnais sont souverains et continuent de porter le danger devant la cage d'un Carrasso dont la nuit risque d'être perturbée par les souvenirs d'une mauvaise soirée. Non pas que le troisième portier des Bleus soit à blâmer, mais la faiblesse de sa défense l'aura trop souvent laissée à son triste sort face à un collectif lyonnais parfaitement huilé. Une équipe aux allures de rouleau compresseur face à des Girondins transparents dans le premier acte et qui atteignent le repos avec deux longueurs de retard. La faute à ce diable de Gomis, heureux de profiter d'une passe de Grenier contrée par Sané pour fusiller Carrasso à bout portant et s'offrir un doublé (2-0, 33e). Deux réalisations qui offrent au n°18 lyonnais le statut de plus fine gâchette du championnat avec 6 buts et une visibilité bienvenue à cinq jours de l'annonce des joueurs retenus par Laurent Blanc pour affronter l'Albanie et la Bosnie, les 7 et 11 octobre prochains. L'autre buteur lyonnais du jour ne risque pas de frapper aux portes de l'équipe de France. International brésilien de son état, Michel Bastos se charge de transformer la victoire en correction en piquant son ballon devant Carrasso dont l'intervention ne servira qu'à freiner le cuir, insuffisant pour empêcher le troisième but des Gones (3-0, 64e). Leur 3e défaite de la saison actée, les Bordelais ont le mérite de ne pas lâcher dans une fin de partie qui les voit réduire l'écart, Modeste profitant d'une faute de Lovren dans la zone de vérité pour transformer un penalty et sauver l'honneur des visiteurs (3-1, 86e). Francis Gillot n'en a pas pour autant fini de broyer du noir quand Rémi Garde, lui, peut envisager l'avenir avec toujours plus de sérénité.