Lyon hypothèque ses chances

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Loïc MOREAU , modifié à
Alors qu'il menait par deux buts, l'Olympique Lyonnais a été rejoint par l'OGC Nice dans les arrêts de jeu (2-2), dimanche après-midi, lors de la 29e journée de Ligue 1. La faute à Pape Diakhaté, qui a offert deux penalties aux locaux et à un deuxième but azuréen entaché d'un bras de Civelli (90e+3). Au classement, l'OL est relégué à huit points du leader lillois.

Alors qu'il menait par deux buts, l'Olympique Lyonnais a été rejoint par l'OGC Nice dans les arrêts de jeu (2-2), dimanche après-midi, lors de la 29e journée de Ligue 1. La faute à Pape Diakhaté, qui a offert deux penalties aux locaux et à un deuxième but azuréen entaché d'un bras de Civelli (90e+3). Au classement, l'OL est relégué à huit points du leader lillois. Une image: Hugo Lloris, hors de lui, qui vocifère et bouscule ses coéquipiers au coup de sifflet final. Une phrase: "Y'en a ras le cul", hurlée par le portier dans le vestiaire lyonnais. Le gardien de l'équipe de France a tout bonnement craqué au terme du match nul concédé à Nice (2-2), dimanche après-midi, lors de la 29e journée de Ligue 1. D'ordinaire si calme, le dernier rempart des Gones a perdu tout son flegme. Et pour cause. Alors que les siens menaient 2-0 au Stade du Ray à l'entrée du temps additionnel, ils se sont fait rejoindre et ont perdu deux points capitaux pour le titre en l'espace de trois minutes. La faute à Pape Diakhaté, véritable talon d'Achille de la défense lyonnaise. Déjà coupable d'une faute dans la surface sur Ljuboja (49e), sauvée par le talent de Lloris, le Sénégalais, préféré à Lovren, récidivait sur Traoré (90e), et se faisait expulser. Un arbitrage polémique Cette fois-ci, Lloris ne pouvait rien face à Mouloungui (90e+1). Il ne pouvait rien non plus sur cette reprise de Pejcinovic déviée du bras par Civelli (90e+3) que M. Bré accordait, après avoir déjà omis de siffler une faute de Clerc sur Briand dans la surface (28e). Ses arrêts décisifs face à Didier Digard (48e) et Renato Civelli (62e) n'auront pas suffi. Les réalisations de Kim Källström sur coup franc (21e) et de Lisandro (45e), suite à un travail exceptionnel de Gonalons, non plus. Car ces points perdus relèguent l'OL à huit longueurs du leader lillois. Marseille peut également prendre quatre points d'avance en cas de succès à Lens, dans la soirée. Côté niçois, évidemment, ce point a des allures de victoire. "On y a cru jusqu'au bout. On a eu de la réussite et c'est mérité, car en deuxième mi-temps, on mérite plus que Lyon", estimait sur Foot + Danijel Ljuboja, pourtant auteur d'un penalty raté, après la rencontre. Qu'importe. Malgré ce raté et celui de Clerc sur une déviation de Civelli (27e), Nice a tenu tête à Lyon en jouant avec ses armes. "Techniquement, on est en dessous. Mais dans l'engagement et l'état d'esprit, on est là", avait prévenu l'ancien Lyonnais François Clerc à la pause. La gnac niçoise a finalement eu raison de la solidité et du réalisme lyonnais. Peut-être même de leurs espoirs de titre.